« Travail salarié et capital » : différence entre les versions

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== Annexe C ==
 
=== QUELQuel ESTest Ll'EFFETeffet DEde Ll'ACCROISSEMENTaccroissement DESdes FORCESforces PRODUCTRICESproductrices SURsur LEle SALAIREsalaire ? (cf. VI 3) ===
 
Machines : division du travail.
 
Le travail est simplifié. Ses frais de production moindres. Il devient meilleur marché. La concurrence des ouvriers entre eux grandit.
 
Le passage d'une branche de travail dans une autre. Ce qu'en dit le Dr Bowring en 1835 au Parlement au sujet des tisseurs de coton à bras du district de Dacca aux Indes.
 
Le nouveau travail dans lequel est jeté l'ouvrier, pire que le travail précédent; de caractère plus subordonné. Travail des adultes remplacé par celui des enfants, celui des hommes par celui des femmes, des ouvriers plus qualifiés par de moins qualifiés.
 
Ou bien augmentation des heures de travail, ou diminution du salaire.
 
Concurrence des ouvriers entre eux, non seulement du fait que l'un se vend meilleur marché que l'autre, mais parce qu'un seul fait le travail de deux.
 
L'accroissement des forces productrices en général a pour conséquences:
# Que la situation des ouvriers empire relativement à celle des capitalistes, étant donné que la valeur des jouissances est relative. Les jouissances elles-mê­mes ne sont pas autre chose que des jouissances, des relations, des rapports sociaux.
1.
# L'ouvrier devient une force productrice de plus en plus exclusive qui produit le plus possible dans le moins de temps possible. Le travail qualifié se transforme de plus en plus en travail simple.
# Le salaire dépend de plus en plus du marché mondial, de même la situation de l'ouvrier.
# Dans le capital producteur, la partie consacrée aux machines et aux ma­tières premières croît plus rapidement que celle consacrée à l'approvisionne­ment en moyens de subsistance pour les ouvriers. L'augmentation du capital producteur n'est donc pas accompagnée d'une augmentation nécessaire de la demande de travail.
 
Le salaire dépend:
Que la situation des ouvriers empire relativement à celle des capitalistes, étant donné que la valeur des jouissances est relative. Les jouissances elles-mê­mes ne sont pas autre chose que des jouissances, des relations, des rapports sociaux.
* de la masse du capital producteur en général;
2.
* des rapports entre ses parties constitutives.
 
Sur ces deux points, l'ouvrier est sans influence.
L'ouvrier devient une force productrice de plus en plus exclusive qui produit le plus possible dans le moins de temps possible. Le travail qualifié se transforme de plus en plus en travail simple.
3.
 
(S'il n'y avait pas les oscillations du salaire, l'ouvrier ne prendrait aucune part au développement de la civilisation, il resterait stationnaire.) Dans la concurrence des ouvriers avec la machine, il faut remarquer que les ouvriers travaillant à la main (par exemple les tisseurs de coton à bras) souffrent encore davantage que les ouvriers de machines occupés directement dans la fabrique.
Le salaire dépend de plus en plus du marché mondial, de même la situation de l'ouvrier.
4.
 
Chaque développement d'une nouvelle force productrice est en même temps une arme contre les ouvriers. Par exemple, toutes les améliorations des moyens de communications facilitent la concurrence des ouvriers en divers endroits et font d'une concurrence locale une concurrence nationale, etc.
Dans le capital producteur, la partie consacrée aux machines et aux ma­tières premières croît plus rapidement que celle consacrée à l'approvisionne­ment en moyens de subsistance pour les ouvriers. L'augmentation du capital producteur n'est donc pas accompagnée d'une augmentation nécessaire de la demande de travail.
 
L'abaissement des prix de toutes les marchandises, ce qui, d'ailleurs, n'est pas le cas pour les moyens de subsistance les plus immédiats, fait que l'ouvrier porte des haillons rapiécés et que sa misère porte les couleurs de la civilisation.
Le salaire dépend:
*
 
de la masse du capital producteur en général;
*
 
des rapports entre ses parties constitutives.
 
Sur ces deux points, l'ouvrier est sans influence.
 
(S'il n'y avait pas les oscillations du salaire, l'ouvrier ne prendrait aucune part au développement de la civilisation, il resterait stationnaire.) Dans la concurrence des ouvriers avec la machine, il faut remarquer que les ouvriers travaillant à la main (par exemple les tisseurs de coton à bras) souffrent encore davantage que les ouvriers de machines occupés directement dans la fabrique.
 
Chaque développement d'une nouvelle force productrice est en même temps une arme contre les ouvriers. Par exemple, toutes les améliorations des moyens de communications facilitent la concurrence des ouvriers en divers endroits et font d'une concurrence locale une concurrence nationale, etc.
 
L'abaissement des prix de toutes les marchandises, ce qui, d'ailleurs, n'est pas le cas pour les moyens de subsistance les plus immédiats, fait que l'ouvrier porte des haillons rapiécés et que sa misère porte les couleurs de la civilisation.
 
=== CONCURRENCE ENTRE LES OUVRIERS ET LES EMPLOYEURS ===