« Périclès/Traduction Guizot, 1862 » : différence entre les versions

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din de la mise en page de l'acte 4
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{{didascalie|(Il sort.)}}
 
{{Scène| 2II}}
 
{{didascalie|Tyr. Un appartement du palais.}}
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{{didascalie|(Ils sortent.)}}
 
{{Scène| 3III}}
 
{{didascalie|Tyr. Un vestibule du palais.}}
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{{didascalie|(Ils sortent.)}}
 
{{Scène| 4IV}}
 
{{didascalie|Tharse. Appartement dans la maison du gouverneur.}}
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{{didascalie|(Il sort.)}}
 
{{Scène| 1première}}
 
{{didascalie|Pentapolis. Plaine sur le bord de la mer.}}
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{{personnage|Cléon : }}Ô malheureuse ! de tous les crimes, c'est celui que les dieux abhorrent le plus.
 
{{personnage|Dionysa : }}Croyez-vous que les petits oiseaux de Tharse vont voler ici et tout découvrir à Périclès ? J'ai honte de penser à la noblesse de votre race et à la timidité de votre cœur.
 
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dénaturée, vous qui n'aimez pas votre enfant, moi je la crois bonne et
généreuse, et un sacrifice fait à notre fille unique.
 
{{personnage|Cléon : }}Que les dieux vous pardonnent !
 
{{personnage|Dionysa : }}Et quant à Périclès, que pourra-t-il dire ? nous avons pleuré à
ses funérailles, et nous portons encore le deuil. Son monument est presque
fini, et ses épitaphes en lettres d'or attestent son grand mérite, et notre
douleur à nous, qui l'avons fait ensevelir, à nos frais.
 
{{personnage|Cléon : }}Tu es comme la Harpie qui, pour trahir, porte un visage d'ange, et
{{personnage|Cléon : }}Tu es comme la Harpie qui, pour trahir, porte un visage d'ange, et saisit sa proie avec des serres de faucon.
 
{{personnage|Dionysa : }}Vous êtes un de ces hommes superstitieux qui jurent aux
{{personnage|Dionysa : }}Vous êtes un de ces hommes superstitieux qui jurent aux dieux que l'hiver tue les mouches ; mais je sais que vous suivrez mes conseils.
 
conseils.
{{didascalie|(Ils sortent.)}}
 
(Entre Gower. Il est devant le monument de Marina, à Tharse.)
{{didascalie|(Entre Gower. Il est devant le monument de Marina, à Tharse.)}}
 
{{personnage|Gower : }}C'est ainsi que nous abrégeons le temps et les distances ; n'ayant
qu'à désirer pour vouloir, traversant les mers, et voyageant avec l'aide de
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qu'elle. Périclès va chercher sa fille qu'il a laissée aux soins de Cléon.
Voyez-les se mouvoir comme des ombres. Je vais satisfaire en même
temps vos oreilles et vos yeux. {{didascalie|(Scène muette.)- : Périclès entre par une porte
avec sa suite ; Cléon et Dionysa par une autre. Cléon montre à Périclès le
tombeau de Marina, tandis que Périclès se lamente, se revêt d'une haire et
part dans la plus grande colère. Cléon et Dionysa se retirent.)}} -Voyez
comme la crédulité souffre d'une lugubre apparence ! cette colère
empruntée remplace les pleurs qu'on eût versés dans le bon vieux temps ; et Périclès, dévoré de chagrin, sanglotant et
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Il brave une tempête qui brise à demi son vaisseau mortel, et cependant il poursuit sa route. Maintenant voulez-vous
connaître cette épitaphe, c'est celle de Marina faite par la perfide Dionysa :
{{didascalie|(Gower lit l'inscription gravée sur le tombeau de Marina.)}}
« Ci-gît la plus belle, la plus douce et la meilleure des femmes, qui se flétrit
dans le printemps de ses jours ; elle était la fille du roi de Tyr, celle que la
mort a si cruellement immolée ; elle portait le nom de Marina. Fière de sa
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craignant d'être submergée, a donné aux cieux celle qui naquit dans le sein
de Thétis ; voilà pourquoi (et elle ne cessera jamais) Thétis fait la guerre
aux rivages de la terre. »
Aucun masque ne convient à la noire scélératesse comme la douce et
tendre flatterie. Laissez Périclès, voyant que sa fille n'est plus, poursuivre
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le malheur de sa fille dans le séjour profane où elle est renfermée. Patience
donc, et figurez-vous tous maintenant que vous êtes à Mitylène.
 
(Il sort.)
{{didascalie|(Il sort.)}}
 
{{Scène| V}}
 
Mitylène. Une rue devant le mauvais lieu.
{{didascalie|Mitylène. Une rue devant le mauvais lieu.}}
DEUX JEUNES GENS de Mitylène sortent de la maison.
 
{{didascalie|Deux jeunes gens de Mitylène sortent de la maison.}}
 
{{personnage|Premier jeune homme : }}Avez-vous jamais entendu pareille chose ?
 
{{personnage|Second jeune homme : }}Non, et jamais on n'entendra pareille chose
{{personnage|Second jeune homme : }}Non, et jamais on n'entendra pareille chose en pareil lieu, quand elle n'y sera plus.
 
{{personnage|Premier jeune homme : }}Mais se voir prêcher là ! Avez-vous jamais
{{personnage|Premier jeune homme : }}Mais se voir prêcher là ! Avez-vous jamais rêvé une telle chose ?
 
{{personnage|Second jeune homme : }}Non, non. Viens, je renonce aux mauvais
{{personnage|Second jeune homme : }}Non, non. Viens, je renonce aux mauvais lieux. Irons-nous entendre les vestales ?
 
{{personnage|Premier jeune homme : }}Je ferai toute chose louable ; je suis sorti
{{personnage|Premier jeune homme : }}Je ferai toute chose louable ; je suis sorti pour toujours du chemin du vice.
 
(Ils sortent.)
{{didascalie|(Ils sortent.)}}
 
{{Scène| VI}}
 
Mitylène. Un appartement dans le mauvais lieu.
{{didascalie|Mitylène. Un appartement dans le mauvais lieu.}}
Entrent le MAITRE DE LA MAISON, sa FEMME et BOULT.
 
{{didascalie|Entrent le Maître de la Maison, sa Femme et Boult.}}
 
{{personnage|Le Maître : }}Ma foi, je donnerais deux fois ce qu'elle m'a coûté pour
qu'elle n'eût jamais mis les pieds ici.
 
{{personnage|La Femme : }}Fi d'elle ! elle est capable de glacer le dieu Priape, et de
perdre toute une génération ; il nous faut la faire violer ou nous en défaire.
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raisons, ses prières, ses génuflexions, si bien qu'elle rendrait le diable
puritain s'il lui marchandait un baiser.
 
{{personnage|Boult : }}Il faut que je m'en charge, ou elle dégarnira la maison de tous nos
cavaliers et fera des prêtres de tous nos amateurs de juron.
 
{{personnage|Le Maître : }}Que la maladie emporte ses scrupules !
 
{{personnage|La Femme : }}Ma foi, il n'y a que la maladie qui puisse nous tirer de là.
Voici le seigneur Lysimaque déguisé.
 
{{personnage|Boult : }}Nous aurions le maître et le valet, si la hargneuse petite voulait
seulement faire bonne mine aux pratiques.
 
(Entre Lysimaque.)
{{didascalie|(Entre Lysimaque.)}}
 
{{personnage|Lysimaque : }}Comment donc ? Combien la douzaine de virginités ?
 
{{personnage|La Femme : }}Que les dieux bénissent Votre Seigneurie !
 
{{personnage|Boult : }}Je suis charmé de voir Votre Seigneurie en bonne santé.
 
{{personnage|Lysimaque : }}Allons, il est heureux pour vous que vos pratiques se
tiennent bien sur leurs jambes. Eh bien ! sac d'iniquités, avez-vous quelque
chose que l'on puisse manier à la barbe du chirurgien ?
 
{{personnage|La Femme : }}Nous en avons une ici, seigneur, si elle voulait... Mais il n'est
jamais venu sa pareille à Mitylène.
 
{{personnage|Lysimaque : }}Si elle voulait faire l'œuvre des ténèbres, voulez-vous
dire ?...
 
{{personnage|La Femme : }}Votre Seigneurie comprend ce que je veux dire.
 
{{personnage|Lysimaque : }}Fort bien ; appelez, appelez.
 
{{personnage|Boult : }}Vous allez voir une rose. Ce serait une rose, en effet, si elle avait
seulement...
 
{{personnage|Lysimaque : }}Quoi, je te prie ?
 
{{personnage|Boult : }}Ô seigneur ! je sais être modeste.
 
{{personnage|Lysimaque : }}Cela ne relève pas moins le renom d'un homme de ton
métier que cela ne donne à tant d'autres la bonne réputation d'être chastes.
 
(Entre Marina.)
{{didascalie|(Entre Marina.)}}
 
{{personnage|La Femme : }}Voici la rose sur sa tige, et pas encore cueillie, je vous
assure ; n'est-elle pas jolie ?
 
{{personnage|Lysimaque : }}Ma foi, elle servirait après un long voyage sur mer. Fort
bien. Voilà pour vous. Laissez-nous.
 
{{personnage|La Femme : }}Permettez-moi, seigneur, de lui dire un seul mot, et j'ai fait.
{{personnage|Lysimaque : }}Allons, dites.
 
{{personnage|La Femme}}{{didascalie|, à Marina qu'elle prend à part.}} D'abord je vous prie de
remarquer que c'est un homme honorable.
 
{{personnage|Marina : }}Je désire le trouver tel, pour pouvoir en faire cas.
 
{{personnage|La Femme : }}Ensuite c'est le gouverneur de la province, et un homme à
qui je dois beaucoup.
 
{{personnage|Marina : }}S'il est gouverneur de la province, vous lui devez beaucoup en
effet ; mais en quoi cela le rend honorable, c'est ce que je ne sais pas.
 
{{personnage|La Femme : }}Dites-moi, je vous prie, le traiterez-vous bien sans faire
aucune de vos grimaces virginales ? Il remplira d'or votre tablier.
 
{{personnage|Marina : }}S'il est généreux, je serai reconnaissante.
 
{{personnage|Lysimaque : }}Avez-vous fini ?
 
{{personnage|La Femme : }}Seigneur, elle n'est pas encore au pas ; vous aurez de la
peine à la dresser à votre goût. Allons, laissons-la seule avec Sa Seigneurie.
 
Seigneurie.
{{didascalie|(Le maître de la maison, la femmeFemme et Boult sortent.)}}
 
{{personnage|Lysimaque : }}Allez. Maintenant, ma petite, y a-t-il longtemps que vous
faites cet état ?
 
{{personnage|Marina : }}Quel état, seigneur ?
 
{{personnage|Lysimaque : }}Un état que je ne puis nommer sans offense.
 
{{personnage|Marina : }}Je ne puis être offensée par le nom de mon état. Veuillez le
nommer.
 
{{personnage|Lysimaque : }}Y a-t-il longtemps que vous exercez votre profession ?
 
{{personnage|Marina : }}Depuis que je m'en souviens.
 
{{personnage|Lysimaque : }}L'avez-vous commencée si jeune ? Êtes-vous devenue
libertine à cinq ans ou à sept ?
 
{{personnage|Marina : }}Plus jeune encore, si je le suis aujourd'hui.
 
{{personnage|Lysimaque : }}Quoi donc ! la maison où je vous trouve annonce que vous
êtes une créature.
 
{{personnage|Marina : }}Vous savez que cette maison est un lieu de ce genre et vous y
venez ? On me dit que vous êtes un homme d'honneur et le gouverneur de la ville.
 
la ville.
{{personnage|Lysimaque : }}Quoi ! votre principale vous a appris qui j'étais !
 
{{personnage|Marina : }}Qui est ma principale ?
 
{{personnage|Lysimaque : }}C'est votre herbière, celle qui sème la honte et l'iniquité.
Oh ! vous avez entendu parler de ma puissance, et vous prétendez à un
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te verra pas, ou ne te regardera pas du moins favorablement. Allons,
mène-moi quelque part. Allons, allons.
 
{{personnage|Marina : }}Si vous êtes homme d'honneur, c'est à présent qu'il faut le
montrer. Si ce n'est qu'une réputation qu'on vous a faite, méritez-la.
 
{{personnage|Lysimaque : }}Oui-dà !-Encore un peu ; continuez votre morale.
 
{{personnage|Marina : }}Malheureuse que je suis !... Quoique vertueuse, la fortune
cruelle m'a jetée dans cet infâme lieu, où je vois vendre la maladie plus
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maison impie, je consentirais à être changée par eux en l'oiseau le plus
humble de ceux qui fendent l'air pur.
 
{{personnage|Lysimaque : }}Je ne pensais pas que tu aurais parlé si bien, je ne t'en
aurais jamais crue capable. Si j'avais porté ici une âme corrompue, ton
discours m'eût converti. Voilà de l'or pour toi, persévère dans la bonne
voie, et que les dieux te donnent la force.
 
{{personnage|Marina : }}Que les dieux vous protègent !
 
{{personnage|Lysimaque : }}Ne crois pas que je sois venu avec de mauvaises
intentions. Les portes et les croisées de cette maison me sont odieuses.
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comme un voleur celui qui te ravira ta vertu. Si tu entends parler de moi,
ce sera pour ton bien.
 
(Au moment où Lysimaque tire sa bourse, Boult entre.)
{{didascalie|(Au moment où Lysimaque tire sa bourse, Boult entre.)}}
 
{{personnage|Boult : }}Je vous prie, seigneur, de me donner la pièce.
 
{{personnage|Lysimaque : }}Loin d'ici, misérable geôlier ! Votre maison, sans cette
vierge qui la soutient, tomberait et vous écraserait tous. Va-t'en !
 
(Lysimaque sort.)
{{didascalie|(Lysimaque sort.)}}
 
{{personnage|Boult : }}Qu'est-ce que ceci ? Il faut changer de méthode avec vous. Si
votre prude chasteté, qui ne vaut pas le déjeuner d'un pauvre, ruine tout un
ménage, je veux qu'on fasse de moi un épagneul. Venez.
 
{{personnage|Marina : }}Que voulez-vous de moi ?
 
{{personnage|Boult : }}Faire de vous une femme, ou en charger le bourreau. Venez, nous
ne voulons plus qu'on renvoie d'autres seigneurs ; venez, vous dis-je.
 
(La femme rentre.)
{{didascalie|(La femme rentre.)}}
 
{{personnage|La Femme : }}Comment ? de quoi s'agit-il ?
 
{{personnage|Boult : }}De pire en pire, notre maîtresse : elle a fait un sermon au
seigneur Lysimaque.
 
{{personnage|La Femme : }}Ô abomination !
 
{{personnage|Boult : }}Elle fait cas de notre profession comme d'un fumier.
 
{{personnage|La Femme : }}Malepeste ! qu'elle aille se faire pendre.
 
{{personnage|Boult : }}Le gouverneur en aurait agi avec elle comme un gouverneur ;
elle l'a renvoyé aussi froid qu'une boule de neige et disant ses prières.
 
{{personnage|La Femme : }}Boult, emmène-la ; fais-en ce qu'il te plaira ; brise le cristal
de sa virginité, et rends le reste malléable.
 
{{personnage|Boult : }}Elle serait un terrain plus épineux qu'elle n'est, qu'elle serait
labourée je vous le promets.
 
{{personnage|Marina : }}Dieux, à mon secours !
 
{{personnage|La Femme : }}Elle conjure, emmène-la. Plût à Dieu qu'elle n'eût jamais mis
le pied dans ma maison. Au diable ! elle est née pour être notre ruine. Ne
voulez-vous pas faire comme les femmes ? Malepeste ! madame la précieuse !
 
précieuse !
{{didascalie|(La femme sort.)}}
 
{{personnage|Boult : }}Venez, madame, venez avec moi.
 
{{personnage|Marina : }}Que me voulez-vous ?
 
{{personnage|Boult : }}Vous prendre le bijou qui vous est si précieux.
 
{{personnage|Marina : }}Je t'en prie, dis-moi une chose d'abord.
 
{{personnage|Boult : }}Allons, voyons, je vous écoute.
 
{{personnage|Marina : }}Que désirerais-tu que fût ton ennemi ?
 
{{personnage|Boult : }}Je désirerais qu'il fût mon maître, ou plutôt ma maîtresse.
 
{{personnage|Marina : }}Ni l'un ni l'autre ne sont aussi méchants que toi, car leur
supériorité les rend meilleurs que tu n'es. Tu remplis une place si honteuse,
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créature. Ton visage est soumis au poing de chaque coquin de mauvaise
humeur. La nourriture qu'on te sert est le reste de bouches infectées.
 
{{personnage|Boult : }}Que voudriez-vous que je fisse ? Que j'aille à la guerre où un
homme servira sept ans, perdra une jambe et n'aura pas assez d'argent pour
en acheter une de bois !
 
{{personnage|Marina : }}Fais tout autre chose que ce que tu fais. Va vider les égouts,
servir de second au bourreau ; tous les métiers valent mieux que le tien. Un
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leçons de toutes ces choses ; je ne doute pas que cette ville populeuse ne
me fournisse des écolières.
 
{{personnage|Boult : }}Mais pouvez-vous enseigner tout ce que vous dites ?
 
{{personnage|Marina : }}Si je ne le puis, ramène-moi ici et prostitue-moi au dernier
valet qui fréquente cette maison.
 
{{personnage|Boult : }}Fort bien, je verrai ce que je puis pour toi ; si je puis te placer, je
le ferai.
 
{{personnage|Marina : }}Mais sera-ce chez d'honnêtes femmes ?
 
{{personnage|Boult : }}Ma foi, j'ai peu de connaissances parmi celles-là ! mais puisque
mon maître et ma maîtresse vous ont achetée, il ne faut pas songer à s'en
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ne doute pas de les trouver assez traitables. Venez, je ferai pour vous ce
que je pourrai. Venez.
 
(Ils sortent.)
{{didascalie|(Ils sortent.)}}
Fin du quatrième acte.
 
'''Fin du quatrième acte.'''
 
{{Acte| cinquième}}
 
Entre Gower.
{{didascalie|Entre Gower.}}
 
{{personnage|Gower : }}Marina échappe donc au mauvais lieu, et tombe, dit notre
histoire, dans une maison honnête. Elle chante comme une immortelle et
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essayer de vous découvrir ce qui se passe. Veuillez bien vous asseoir et
écouter.
 
(Il sort.)
{{Actedidascalie|(Il cinquièmesort.)}}
 
{{Scène| I}}
À bord du vaisseau de Périclès, dans la rade de Mitylène. Une tente sur le