« Vers inédits » : différence entre les versions
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== Vers inédits d’[[André Chénier]] ==
Il va paraître
Qui ne sait être pauvre est né pour
que le poète a depuis enchâssé sans presque aucun changement dans
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Quel injuste ennemi te cache a la lumière?
Je
Te promener long-temps sur le bord du ruisseau ;
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Tournant tes doux regards et tes pas et ta tête.
Caché dans le feuillage, et
Tout seul je gémissais, sur moi-même immobile,
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Promener avec toi sur le bord du ruisseau.
Car si
Près de ta tête amie aller porter ma tête,
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Auraient connu soudain que tu fais mes amours.
Tous les deux à
Et tu ne viendrais plus, quand le ciel sera beau,
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Blanche et douce brebis à la voix innocente,
Si
Osé sortir du bois et bondir avec toi,
Te béler mes amours et
Les deux loups soupçonneux qui marchaient à ta suite,
Et pour te dévorer eussent fondu sur toi,
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Triste vieillard, depuis que pour tes cheveux blancs
Il
Que ton fils orphelin
Renfermé sous ton toit et fuyant la lumière.
Un sombre ennui
Sur ton siège de hêtre, ouvrage de ma main,
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Sourd à tes serviteurs, à tes amis eux-même,
Le front baissé,
Tout le jour en silence à ton foyer assis,
Ligne 111 :
De ton faon dans les fers lionne séparée?
Sous tes mains en fureur ton sein retentissant,
Ligne 123 :
- La voici, disent-ils, la femme de douleurs!
Demande : -
- Ce
La femme désolée, elle a perdu son fils !
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Tout homme a ses douleurs. Mais aux yeux de ses frères
Chacun
Chacun ne plaint que soi. Chacun dans son ennui
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Nul, des autres mortels, ne mesure les peines
Et chacun,
Se dit : - Excepté moi, tout le monde est heureux.
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Ils changent; et bientôt versant de nouveaux pleurs,
Ils trouvent
Ligne 163 :
……Je veux
……Tiré
…Comme aux bords
On suspend devant elle, en un riche tableau,
Ce que
Apollon et Bacchus, Hyacinthe, Nérée,
Ligne 179 :
Avec les deux Gémeaux leur soeur tant désirée.
De ces objets, honneur de la terre et des cieux;
Ligne 193 :
Que les deux beaux oiseaux, les colombes fidèles,
Se baisent. Pour
Sous leur tête mobile, un cou blanc, délicat,
Se plie, et de la neige effacerait
Leur voix est pure et tendre, et leur ame innocente,
Ligne 203 :
Leurs yeux doux et sereins, leur bouche caressante.
De ce réduit, peut-être, ignorent les détours.
Ligne 211 :
Viens……
........................
Ligne 219 :
Dit : Oh! les beaux oiseaux! oh! les belles compagnes!
Il
Puis, reprenant sa route et les suivant des yeux,
Ligne 229 :
Sous votre aimable tête, un cou blanc, délicat,
Se plie, et de la neige effacerait
===VI===
Ligne 240 :
Oh! puisse le ciseau qui doit trancher mes jours,
Sur le seuil
Achevant de Vénus les plus doux sacrifices,
Ligne 248 :
Mon ame, sans efforts, sans douleurs, sans combats,
Se dégage, et
Offrira de ma fin
Le voyageur ému, dise avec un soupir :
Ligne 261 :
===VII===
La nymphe
Vers un banc de gazon, tremblante elle
Elle
Ému
Les deux mains de la nymphe errent à
Former les blonds anneaux.
Caresse lentement le mol et doux coton.
Ligne 283 :
Viens, ô mon bel ami, viens, assieds-toi sur moi,
Dis, quel âge, mon fils,
Aux combats du gymnase as-tu quelque victoire?
Trop heureux! te pressaient entre leurs bras glissans,
Et
Tu baisses tes yeux noirs? Bienheureuse la mère
Qui
Sans doute elle est déesse. Eh quoi! ton jeune sein
Tremble et
Le mien plus arrondi
Ce
Quelque voile de nymphe est-il tombé pour toi?)
Ce
Tu souris? Tu rougis? Que ta joue est brillante !
Ligne 313 :
Que ta bouche est vermeille et ta peau transparente!
Ou ce jeune Troyen ami de Jupiter?
Ou celui qui, naissant pour plus
Mais, ô qui que tu sois, que tes yeux sont charmans!
Ligne 327 :
Rejeta mille fois la poursuite enflammée;
Mais toi seul, aime-moi,
……
Ligne 333 :
La pierre de ma tombe à la race future
Dira
Ligne 339 :
TRADUCTION
Ligne 348 :
Et nourrit tes petits qui, débiles encor,
Nus, tremblans, dans les airs
Tu voles; comme toi la cigale a des ailes.
Ligne 354 :
Tu chantes ; elle chante. A vos chansons fidèles
Le moissonneur
En des climats lointains vous chasse toutes deux.
Ligne 364 :
Et faut-il voir périr un chanteur sans appui
Sous la morsure, hélas!
Ligne 370 :
……Si
Des belles voluptés la voix enchanteresse
Je
Et de
Plein des douces fureurs
Livré nue aux regards ma muse courtisane.
Usé pour la patrie et ma voix et mon bras;
Et si du grand César
A Pharsale eût fait vaincre enfin la tyrannie,
Sur les bords africains, défait et non vaincu.
Ligne 398 :
Fils de la liberté, parmi ses funérailles,
Et des pontifes saints les bancs religieux
Verraient même
Prouver en longs discours appuyés de maximes
Ligne 408 :
Que toutes mes vertus furent de nobles crimes,
Que ma mort fut
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