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« Poème de l’amour/131 » : différence entre les versions

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==[[Page:Noailles - Poème de l’amour, 1924.djvu/163]]==▼
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▲<pages index==[[Page:"Noailles - Poème de l’amour, 1924.djvu/" from=163]]= to=163 />
Tu ne peux rien pour moi, puisque je t’aime,
Un tel amour rend l’autre démuni.
Garde ta force et ta tendresse même,
Sache être pauvre auprès de l’infini.
 
Je vois souvent ta peine sérieuse
Et la bonté de tes beaux yeux pensants,
Mais que me fait ton cœur reconnaissant ?
La gratitude est plus mystérieuse !
 
Elle est en moi à cause que tu es,
Non point toi seul, mais divers, ample, étrange ;
Reste indolent, oublieux, imparfait,
Je porte en moi le soleil qui te change…
 
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