« Enfantillage (Sully Prudhomme) » : différence entre les versions
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{{TitrePoeme|[[Les Vaines Tendresses|Les Vaines tendresses]]|Sully Prudhomme|Enfantillage}}
==[[Page:Sully Prudhomme - Œuvres, Poésies 1872-1878.djvu/31]]==
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Madame, vous étiez petite,
Vous oubliez vos courtisans
Bien vite !
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Parmi les autres ;
Mes doigts frôlaient parfois les vôtres
Un
Comme à la première visite
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Le papillon sans appuyer
Palpite,
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==[[Page:Sully Prudhomme - Œuvres, Poésies 1872-1878.djvu/32]]==
<poem>
Et de feuille en feuille, hésitant,
Monter droit au miel que la rose
Lui tend,
Tremblant de ses premières fièvres,
Mon cœur
Voler droit, des doigts
Aux lèvres.
Je sentais en moi, tour à tour,
Plaisir et peine,
Un mélange
Et vous aussi,
De femme ?
Vous faisiez beaucoup
Très occupée
De votre robe, une poupée
Au bras.
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==[[Page:Sully Prudhomme - Œuvres, Poésies 1872-1878.djvu/33]]==
<poem>
Si
Vos petits pieds,
Trop tôt belle, vous me courbiez
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On fit la dînette, on dansa ;
Vous prétendîtes
Sans ça.
Vous goûtiez la plaisanterie
Tant que bientôt
Chérie,
</poem>
==[[Page:Sully Prudhomme - Œuvres, Poésies 1872-1878.djvu/34]]==
<poem>
Et je vous ai (car je rêvais)
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