« Conseil (Les Vaines Tendresses) » : différence entre les versions
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{{TitrePoeme|[[Les Vaines Tendresses|Les Vaines tendresses]]|Sully Prudhomme|Conseil}}
==[[Page:Sully Prudhomme - Œuvres, Poésies 1872-1878.djvu/20]]==
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<poem>
Jeune fille, crois-moi,
Choisis un fiancé joyeux, à
Au pas ferme, à la voix sonore,
Qui
Sois généreuse, épargne aux cœurs de se méprendre.
Au tien même, imprudente, épargne des regrets,
Tu
La nature
Crains une âme où la tienne apprendrait le souci,
La tendresse est trop sérieuse,
Trop exigeante aussi.
</poem>
==[[Page:Sully Prudhomme - Œuvres, Poésies 1872-1878.djvu/21]]==
<poem>
Un compagnon rêveur attristerait ta vie,
Tu sentirais toujours son ombre à ton côté
Maudire la rumeur
Où marche ta beauté.
Si, mauvais oiseleur, de ses caresses frêles
Il abaissait sur toi le délicat réseau,
Comme
S’affranchirait l’oiseau !
Et tu ne peux savoir tout le bonheur que broie
Quand il arrache au cœur la proie
Que la lèvre effleurait ;
Quand
Qui
Sois généreuse, épargne à des songeurs crédules
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Dans ces soleils levants ;
</poem>
Il leur faut une amie à s'attendrir facile,▼
==[[Page:Sully Prudhomme - Œuvres, Poésies 1872-1878.djvu/22]]==
<poem>
Souple à leurs vains soupirs comme aux vents le roseau,
Dont le cœur leur soit un asile
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Car ce sont des enfants.
Il leur faut pour témoin dans les heures
Une âme
Il leur faut une solitude
Où voltige un baiser
Jeune fille, crois-
Ils sont graves ceux-là, ne choisis aucun
Vous seriez malheureux ensemble
Bien
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