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prélat parler de ce droit infâme des évêques de Laon, qui, avant l’établissement de la commune, avaient le droit d’exiger ''la première nuit de noces des nouvelles mariées'' ; exécrable honte dont l’époux parvenait parfois à se rédimer moyennant une somme d’argent. |
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— Ce vieux bélître d’Amaury n’en faisait point d’autres, — reprit le prélat avec un éclat de rire cynique ; — j’avais beau lui dire : « — Lorsque deux fiancés viennent déclarer à l’église leur prochain mariage, inscrits à part celles des fiancées assez accortes pour que je puisse exiger d’elles l’amoureuse redevance en nature ! » — Mais point. À entendre Amaury, et j’ai devant les yeux une preuve vivante de sa fourberie ou de son aveuglement, presque toutes les mariées étaient des laidrons ! |
— Ce vieux bélître d’Amaury n’en faisait point d’autres, — reprit le prélat avec un éclat de rire cynique ; — j’avais beau lui dire : « — Lorsque deux fiancés viennent déclarer à l’église leur prochain mariage, inscrits à part celles des fiancées assez accortes pour que je puisse exiger d’elles l’amoureuse redevance en nature ! » — Mais point. À entendre Amaury, et j’ai devant les yeux une preuve vivante de sa fourberie ou de son aveuglement, presque toutes les mariées étaient des laidrons ! |