« Les Quarante Médaillons de l’Académie » : différence entre les versions

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MM. Guizot, Cousin et Villemain, les seules
têtes ''décidantes'' de l'Académie, les seules
 
 
[page 2 M. DUC DE BROGLIE]
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mêlait alors le quaker au dandy, et il a été
dandy, mais comme un doctrinaire peut
 
 
[page 3 LE DUC DE BROGLIE]
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comme chanvre, et en tournant le dos au
talent, toute sa vie. — Il ne s'est jamais retourné.
 
 
[page 4 M. LE PRINCE DE BROGLIE]
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aussi un cordier ; mais Dieu lui a fait la grâce
de lui envoyer un critique encore plus en-
 
 
 
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Ah ! lui, c'est le roi des cordiers ! Depuis trente ans, il fait son câble, sans s'interrompre, dans la ''Revue des Deux Mondes'',
 
 
[page 6 M. LE COMTE DE CARNÉ]
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pas pour frère coupechou ! Il est tellement
gris et effacé, qu'on perd de vue même le
 
 
[page 7 M. COUSIN]
Ligne 171 ⟶ 175 :
== IV. — M. COUSIN ==
</center>
 
 
Marionnette effrénée, aux grands gestes
télégraphiques, à la parole emphatique et
vibrante, qui met tout sens dessus dessous
 
 
 
[page 8 M. COUSIN]
 
 
 
Ligne 200 ⟶ 201 :
et il est revenu faire, avec les quelques sous
de Hegel, de la fausse monnaie à Paris. Dans
 
 
 
[page 9 M. COUSIN]
 
 
 
Ligne 222 ⟶ 221 :
attend la mort de M. Cousin pour aller, selon
son usage, lever la jambe contre son tombeau, et faire ainsi la seule oraison funèbre
 
 
 
Ligne 239 ⟶ 237 :
== V. — MONSEIGNEUR DUPANLOUP ==
</center>
 
 
Un lettré mi-partie de séminaire et d'université ; un directeur de théâtre, comme les
Jésuites qui ont été tout, même chansonniers,
 
page 11 MONSEIGNEUR DUPANLOUP
 
page 11 MONSEIGNEUR DUPANLOUP
 
 
Ligne 261 ⟶ 258 :
personnel du ''Siècle'', sans le vouloir. C'est la
mouche du coche de l'Église... Qui sait si
 
 
 
[page 12 MONSEIGNEUR DUPANLOUP]
 
 
 
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à sa lettre un ''post-scriptum'' comme celui-ci :
«  Je viens de relire ma lettre, et je crains
 
 
 
[page 13 M. SAINT-MARC GIRARDIN]
 
 
d'avoir été trop loin. » Non, l'évêque la brûle
Ligne 294 ⟶ 289 :
== VI. — M. SAINT-MARC GIRARDIN ==
</center>
 
 
Il fait son cours le chapeau sur la tête.
Ligne 302 ⟶ 296 :
 
 
[page 14 M. SAINT-MARC GIRARDIN]
 
 
[page 14 M. SAINT-MARC GIRARDIN]
 
quel cette Diogène femelle s'abritait, personne
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de M. John Lemoinne ; mais les dadas de la
question des Capitales et de la question d'Orient l'ont perdu. M. Saint-Marc Girardin
 
 
 
[page 15 M. SAINT-MARC GIRARDIN]
 
 
 
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le genre de celles de M. de Sacy, — ce Polyeucte ! — à M. Salvador, auquel il trouvait
dernièrement, ma foi ! presque autant d'esprit qu'à saint Paul ! . . . Tartuffes. . . de la
 
 
 
[page 16 M. DE MONTALEMBERT]
 
 
libre pensée, en supposant que leur christianisme soit sincère !
Ligne 354 ⟶ 345 :
== VII. — M. DE MONTALEMBERT ==
</center>
 
 
C'est un écrivain lourd, incorrect et terreux. Il est bien heureux de s'appeler Montalembert et d'avoir été pair de France dès
Ligne 361 ⟶ 351 :
S'il n'avait pas été pair de France, il n'eût
pas cultivé de bonne heure cette faculté de
 
 
 
[page 17 M. DE MONTALEMBERT]
 
 
parler, qui est devenue comme une mécanique de Birmingham, toujours prête à aller,
Ligne 380 ⟶ 370 :
 
 
[page 18 M. DE MONTALEMBERT]
 
 
[page 18 M. DE MONTALEMBERT]
 
derne parricide. Entre ces deux ouvrages,
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grands orateurs. Il manque de poitrine ouverte et généreuse. Une ou deux fois, il a
frappé fort, et alors son talent ressemblait
 
 
 
[page 19 M. DE MONTALEMBERT]
 
 
à cette mâchoire d'âne avec laquelle Samson
Ligne 423 ⟶ 412 :
== VIII. — M. DE RÉMUSAT ==
</center>
 
 
En France, maintenant, quand un esprit
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la philosophie, il a évidemment imité la
phrase à aperçus de cette femme, plus homme
 
 
 
[page 21 M. DE RÉMUSAT]
 
 
que lui ; mais cette imitation, ce staëlisme- Ruolz a fatigué bien vite cet esprit mou, sans
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Maistre, etc., etc. Une fois même, il fit
tout un livre sur saint Anselme ; mais il a été
 
 
 
[page 22 M. DE BÉMUSAT]
 
 
déconcerté par le capuchon de cette tête métaphysique, et il n'a rien compris à la grandeur de ce moine, plus grand encore par la
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des ministres sans emploi, interné à l'Académie, cette Salpêtrière de ministres tombés et
de parlementaires invalides dont l'orléanisme est incurable.
 
 
 
Ligne 479 ⟶ 466 :
== IX. — M. SYLVESTRE DE SACY ==
</center>
 
 
Un éplucheur d'éditions, un écrivain-Techener, qui n'écrit pas de notices, mais des
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noblesse. N'est-il pas Sacy ? N'appartient-il
pas à une famille de jansénistes et à la tradi-
 
 
 
[page 24 M. SYLVESTRE DE SACY]
 
 
tion de cette maison de Port-Royal, qui n'a
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sollicitudes de la paternité ont adouci son
austérité politique, et le rédacteur des ''Débats''
 
 
 
 
[page 25 M. DUPIN]
 
 
 
Ligne 527 ⟶ 510 :
== X. — M. DUPIN ==
</center>
 
 
On l'a appelé le Faune grêlé du Morvan. Si
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se dit ''française'' et il ne sait pas un mot de
français. Quels sont ses titres ? Sont-ce ses
 
 
 
[page 26 M. DUPIN]
 
 
 
Ligne 554 ⟶ 534 :
politique. II ne veut être et n'est qu'un avocat.
Patru l'était, je le sais bien, mais Patru aimait la langue française ! Mais vous figurez-vous Patru, lourdaud, palaud et en patois ?...
 
 
 
Ligne 563 ⟶ 542 :
== XI. — M. ALFRED DE VIGNY ==
</center>
 
 
Nouons un crêpe autour de ce médaillon.
Ligne 571 ⟶ 549 :
fût de l'Académie française, où, par parenthèse, un Villemain ou un Saint-Marc Girardin, des professeurs ! avaient plus d'influençe que lui et que M. de Lamartine pour
faire couronner une pièce de vers ! C'est toujours le mot de Cyrano de Bergerac, volé par
 
 
 
[page 28 M. LE COMTE ALFRED DE VIGNY]
 
 
 
Ligne 594 ⟶ 570 :
de l'immense talent qu'il a montré dans
''Stello'' et dans ''Chatterton''. Comme homme
 
 
 
[page 29 M. LE COMTE ALFRED DE VIGNY]
 
 
du monde, il avait, en manières, le charme
Ligne 606 ⟶ 582 :
Par qui va-t-elle le remplacer ? Par quelque choix honteux et comique, — un homme
qu'elle comprendra.
 
 
 
Ligne 615 ⟶ 590 :
== XII. — M. OCTAVE FEUILLET ==
</center>
 
 
Pas de vieillesse pour les mots justes. On
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d'''un Spectacle dans un fauleuil''. Le fauteuil
de M. Feuillet était alors cette ganache de
 
 
 
[page 31 M. OCTAVE FEUILLET]
 
 
 
 
Ligne 649 ⟶ 620 :
et d'une morale ambiguë, qui n'est ni catholique ni stoïcienne, et qui tient ce lâche milieu dans lequel les esprits de ce temps coulent et fondent. Rien donc d'étonnant à ce que
M. Feuillet passe pour un écrivain moral, à
 
 
 
[page 32 M. OCTAVE FEUILLET]
 
 
 
Ligne 669 ⟶ 638 :
curé, et brouiller toutes les notions du catéchisme, qu'elle ne sait pas, ni M. Feuillet
non plus. Le fond de tout cela, le vrai fond,
 
 
 
[page 33 M. OCTAVE FEUILLET]
 
 
 
 
Ligne 691 ⟶ 657 :
cour. Il aurait été l'ornement de cette cour
splendide...
 
 
 
Ligne 700 ⟶ 665 :
== XIII. — M. VITET ==
</center>
 
 
Évitez de Vitet la stérile abondance !
Ligne 712 ⟶ 676 :
grues en troupe. C'est en troupe que M. Vitet
est arrivé, — non par sa force person-
 
 
 
[page 35 M. VITET]
 
 
 
Ligne 736 ⟶ 698 :
 
[page 36 M. VITET]
 
 
 
Ligne 751 ⟶ 712 :
Tout cela est innocent. Ce champignon n'a
jamais été vénéneux.
 
 
 
Ligne 760 ⟶ 720 :
== XIV. — M. MIGNET ==
</center>
 
 
Mignet aux cheveux blonds, au talent blond,
Ligne 772 ⟶ 731 :
on avait compté sur son physique pour faire
de la diplomatie en Espagne, mais le diplo-
 
 
 
[page 38 M. MIGNET]
 
 
 
Ligne 793 ⟶ 750 :
est secrétaire de l'Académie des inscriptions
et belles lettres. Ses notices sur les Académi-
 
 
 
[page 39 M. MIGNET]
 
 
 
Ligne 813 ⟶ 768 :
Thiers. » Puisqu'ils l'ont été toute leur vie,
qu'ils le soient encore ici.
 
 
 
Ligne 822 ⟶ 776 :
== XV. — M. THIERS ==
</center>
 
 
La chimère d'un temps qui a un faible pour
Ligne 833 ⟶ 786 :
ses quarante volumes, critique d'art nul, âme
nulle ! Pour toutes ces raisons, ministre, académicien et grand homme ! La nullité fran-
 
 
 
 
[page 41 M. THIERS]
 
 
 
Ligne 858 ⟶ 808 :
ses griffes républicaines et devint le ''National''
de 1834.
 
 
 
[page 42 M. THIERS]
 
 
 
Ligne 882 ⟶ 830 :
en effet, des ''Salons'', des ''Salons'' qui n'ont,
pour pendants, que ceux de M. Guizot ! Ri-
 
 
 
[page 43 M. THIERS]
 
 
 
Ligne 906 ⟶ 852 :
battu s'embusque comme le vil Pâris à la
porte Scée, et tire sa flèche au tendon d'Achille. Le bonapartiste Thiers renie. Il refuse
 
 
 
[page 44 M. THIERS]
 
 
 
Ligne 930 ⟶ 874 :
garantie nous donne-t-il de la science, de la
solidité ou de la pureté de son renseigne-
 
 
 
[page 45 M. THIERS]
 
 
 
Ligne 950 ⟶ 892 :
au talent de peintre déployé dans cette histoire, où il en faudrait un sublime, figurez-vous le père Prudhomme, auquel, par parenthèse, M. Thiers ressemble par l'intérieur
autant que par l'extérieur de la tête, figurez-
 
 
 
[page 46 M. THIERS]
 
 
 
Ligne 972 ⟶ 912 :
pas que dans la rue et qui est incorrigible,
et qui s'obstinera à l'appeler un grand historien !
 
 
 
Ligne 981 ⟶ 920 :
== XVI. — M. DE BARANTE ==
</center>
 
 
Arrivé dans la troupe des ''grues'' comme
Ligne 993 ⟶ 931 :
volume intitulé : ''Tableau de la littérature
française au dix-huitième siècle''. C'était un
 
 
 
Ligne 1 029 ⟶ 966 :
lations qui poussent plus un homme que le
talent. Avant d'être M. Ampère par ses ouvrages, il était le fils de M. Ampère. Cela valait mieux.
 
 
 
[Page 50 M. AMPÈRE]
 
 
 
Ligne 1 053 ⟶ 988 :
il est impossible de se rappeler nettement les
divers ouvrages de M. Ampère. C'est comme
 
 
 
Ligne 1 069 ⟶ 1 003 :
== XVIII. — M. LE DUC DE NOAILLES ==
</center>
 
 
Encore un homme heureux d'avoir des
parents ! Descendant de la grande marquise
 
 
 
[page 52 M. LE DUC DE NOAILLES]
 
 
de Maintenon, il s'est planté une importance
Ligne 1 097 ⟶ 1 030 :
 
 
[Page 53 M DE PONGERVILLE]
 
[Page 53 M DE PONGERVILL]E
 
<center>
Ligne 1 119 ⟶ 1 051 :
 
[page 54 M. DE FALLOUX]
 
 
 
Ligne 1 137 ⟶ 1 068 :
''rouée'', de M. de Falloux (M. Veuillot l'appelle
''Fallax'') fait encore sa force politique à l'Académie. C'est par la politique et la politesse qu'il y
 
 
 
[page 55 M. DE FALLOUX]
 
 
est arrivé... Ses titres littéraires étaient grands
Ligne 1 156 ⟶ 1 087 :
ait en France. Aux expositions, il a tous les
prix.
 
 
 
 
Ligne 1 166 ⟶ 1 095 :
== XXI. — M. VIENNET ==
</center>
 
 
Le premier de tous à l'Académie. Le véritable Académicien ! Que dis-je ? C'est vraiment l'homme- Académie ! Il a été engendré
Ligne 1 175 ⟶ 1 103 :
du passé qui n'a plus de raison pour être !
M. Viennet, c'est le classique pur, la berne
 
 
 
[page 57 M. VIENNET]
 
 
 
Ligne 1 203 ⟶ 1 129 :
== XXII. — M. VICTOR HUGO ==
</center>
 
 
C'est bien derrière M. Viennet qu'il faut
Ligne 1 214 ⟶ 1 139 :
les Quarante-Cinq, le roi dit, tout pâle : «  Je
ne le croyais pas si grand, » ca que M. Viennet n'a pas, certes, dit, quand il a vu
 
 
 
[page 59 M. VICTOR HUGO]
 
 
M. Hugo, qu'aucun des Quarante n'était de
Ligne 1 235 ⟶ 1 160 :
méprisait littérairement pour le moins trente-sept. Si sévère qu'on soit pour un grand talent qui a ses défauts et même ses vices, il
n'est pas moins certain qu'il y a dispropor-
 
 
 
[page 60 M. VICTOR HUGO]
 
 
tion du ''contenu'' au ''contenant'', quand on voit
Ligne 1 258 ⟶ 1 183 :
son essence divine. Cela l'innocente, mais à
quel prix ?
 
 
 
Ligne 1 267 ⟶ 1 191 :
== XXIII. — M. PONSARD ==
</center>
 
 
Oh ! lui, lui, il est à sa place à l'Académie !
Ligne 1 277 ⟶ 1 200 :
comme on dit, et sur le souvenir de laquelle
il vit toujours, fut ''Lucrèce'', imitation grossière et faible, dans le détail et dans le style,
 
 
 
 
 
[page 62 M. PONSARD]
 
 
 
Ligne 1 300 ⟶ 1 219 :
France nous confondons toujours... Mais il
ne retrouva jamais son succès de ''Lucrèce''. Il
 
 
 
[page 63 M. PONSARD]
 
 
 
Ligne 1 320 ⟶ 1 237 :
latin, on croit qu'Horace avait cette élégance,
et voilà deux poètes bien heureux !
 
 
 
Ligne 1 330 ⟶ 1 246 :
== XXIV. — M. VICTOR LAPRADE ==
</center>
 
 
Il ressemble un peu par la barbe à M. de
Ligne 1 344 ⟶ 1 259 :
 
[page 65 M. VICTOR LA PRADE]
 
 
 
Ligne 1 365 ⟶ 1 279 :
— mais c'est un renseignement à prendre
 
[page 66 M. VILLEMAIN]
 
[page 66 M. VILLEMAIN]
 
 
Ligne 1 381 ⟶ 1 295 :
== XXV. — M. VILLEMAIN ==
</center>
 
 
Puisque j'ai parlé de M. Villemain d'une
Ligne 1 388 ⟶ 1 301 :
 
[page 67 M. VILLEMAIN]
 
 
 
Ligne 1 407 ⟶ 1 319 :
si drôlement Balzac, n'eut jamais de métaphysique... Avec ce nez, c'est impossible !
Ajoutez un ''Cours d'éloquence'', qui eut du succès pour deux raisons : — la première, parce
 
 
 
[page 68 M. VILLEMAIN]
 
 
 
Ligne 1 432 ⟶ 1 342 :
avons jaugé le quatorzième, le quinzième et
le seizième siècle. Il fut encore plus chétif
 
 
 
[page 69 M. VILLEMAIN]
 
 
 
Ligne 1 458 ⟶ 1 366 :
 
[page 70 M. VILLEMAIN]
 
 
 
Ligne 1 480 ⟶ 1 387 :
l'homme d'une si lâche méthode doit aussi
préparer et travailler de longue main les reparties qu'on lui attribue. Chez M. Villemain,
 
 
 
[page 71 M. VILLEMAIN]
 
 
 
Ligne 1 501 ⟶ 1 406 :
pour des moutons, ont leur petite rouerie.
Ils veulent peut-être un jour, en leur qualité
 
 
 
[page 72 M. V1LLEMAIN]
 
 
 
Ligne 1 523 ⟶ 1 426 :
vent, l'homme sonore qui fait des bruits tonitruants, n'a pas contre l'Empire le degré
de passion repliée, profonde et persistante de
 
 
 
[page 73 M. VILLEMAIN]
 
 
 
Ligne 1 547 ⟶ 1 448 :
dans sa nature, et c'est de même à l'Acadé-
 
[page 74 M. VILLEMAIN]
 
[page 74 M. VILLEMAIN]
 
 
Ligne 1 591 ⟶ 1 492 :
brillant et spirituel M. Villemain. L'épithète-momie est restée à poste fixe sur le bec de tant
de perroquets ! M. Villemain, tout à l'heure,
 
 
 
[page 76 M. PROSPER MÉRIMÉE]
 
 
est à sa troisième génération de perroquets,
Ligne 1 605 ⟶ 1 506 :
== XXVI. — M. PROSPER MÉRIMÉE ==
</center>
 
 
Encore un romantique à l'Académie ! cette
Ligne 1 611 ⟶ 1 511 :
 
 
[page 77 M. PROSPER MÉRIMÉE]
 
[page 77 M. PROSPER MÉRIMÉE]
 
et noir comme l'Espagne qu'il a peinte et d'un
Ligne 1 660 ⟶ 1 560 :
== XXVII. — M. EMPIS ==
</center>
 
 
Est-ce Empis-Picard ?... Est-ce Empis-Mennechet ?... Est-ce Empis-Cournol ?... Est-ce Empis-Mazères ?... Car ce diable de
Ligne 1 694 ⟶ 1 593 :
 
[page 81 M. JULES SANDEAU]
 
 
 
Ligne 1 706 ⟶ 1 604 :
== XXVIII. — M. JULES SANDEAU ==
</center>
 
 
C'est une femme de lettres et pas des
Ligne 1 716 ⟶ 1 613 :
 
[Page 82 M. JULES SANDEAU]
 
 
je n'ai jamais su pe qu'il lui a pris et ce qu'il
Ligne 1 737 ⟶ 1 635 :
 
[page 83 M. JULES SANDEAU]
 
 
 
Ligne 1 759 ⟶ 1 656 :
 
[page 84 M. JULES SANDEAU]
 
 
rompu au métier, qui a grapillé dans la vigne
Ligne 1 782 ⟶ 1 680 :
 
[page 85 M. BERRYER]
 
 
 
Ligne 1 792 ⟶ 1 689 :
== XXIX. — M. BERRYER. ==
</center>
 
 
C'est la Politique, — c'est-à-dire — ce
Ligne 1 827 ⟶ 1 723 :
 
[page 87 M. BERRYER]
 
 
 
Ligne 1 850 ⟶ 1 745 :
 
[page 88 M. BERRYER]
 
 
 
Ligne 1 871 ⟶ 1 765 :
== XXX. — M. ÉMILE AUGIER ==
</center>
 
 
Très-inférieur à l'auteur de ''M. Botte'', son
Ligne 1 881 ⟶ 1 774 :
sec de la poésie contemporaine, il s'est toujours cru du poëte quelque part, et c'est même
ce qui l'a perdu. Il a fait le recueil de ri-
 
 
[page 90 M. ÉMILE AUGIER]
 
 
gueur. Les ''Pariétaires'', je crois. Pourquoi les
Ligne 1 903 ⟶ 1 798 :
ne sait pas le plus bourgeois en lui, du prosateur ou du poëte. Avant ''le Fils de Giboyer'',
qui avait une prétention politique, qu'on s'est
 
 
 
Ligne 1 909 ⟶ 1 803 :
 
 
fait suffisamment escompter par les applaudissements antilittéraires des partis, il n'avait
 
fail suffisamment escompter par les applaudissements antilittéraires des partis, il n'avait
guère fait que des pièces à filles entretenues.
Sans la fille, il manquerait de sujets... Cependant toute la société française n'est pas
Ligne 1 927 ⟶ 1 820 :
les traits de son visage, aux hommes du règne
de Louis-Philippe. Est-ce pour cela qu'à l'A-
 
 
 
[page 92 M. LEBRUN]
 
 
 
Ligne 1 946 ⟶ 1 837 :
== XXXI. — M. LEBRUN ==
</center>
 
 
Il a fait sa ''Lucrèce'', lui, bien avant ''Lucrèce''.
C'est ''Marie Stuart'', tragédie, ancien grand
modèle.
 
 
 
[Page 93 M. LFBRUN]
 
 
 
Ligne 1 976 ⟶ 1 864 :
siècle. — Et l'Académie fut si touchée de
cette commodité classique, introduite comme
 
 
 
Ligne 1 991 ⟶ 1 878 :
== XXXII. — M. DÉSIRÉ NISARD ==
</center>
 
 
Comme M. Villemain, dans le cours de ses
Ligne 1 998 ⟶ 1 884 :
n'a pas besoin du souvenir de l'enfant. —
C'est un humaniste comme on le fut au sei-
 
 
 
[page 95 M. DÉSIRÉ NISARD]
 
 
 
Ligne 2 023 ⟶ 1 907 :
 
[page 96 M. DÉSIRÉ NISARD]
 
 
 
Ligne 2 044 ⟶ 1 927 :
n'ont parlé de République que quand ils n'ont
plus eu de Bonaparte, — il écrivit au ''National''
 
 
 
[page 97 M. DÉSIRÉ NISARD]
 
 
de 1854. Homme d'ordre, il accepta par
Ligne 2 070 ⟶ 1 953 :
 
[page 98 M. FLOURENS]
 
 
 
 
Ligne 2 082 ⟶ 1 963 :
== XXXIII. — M. FLOURENS ==
</center>
 
 
C'est de la science en papillotes. Délicieux
Ligne 2 091 ⟶ 1 971 :
mais pondu par Buffon. Quelqu'un, que je ne
nommerai pas, l'appela un jour ''Buffonnet'',
 
 
 
[page 99 M. FLOURENS]
 
 
 
Ligne 2 113 ⟶ 1 991 :
s'il revenait de Saint-Cloud, et de compromettre sa gravité par des thèses paradoxales,
qui s'élèvent, sans trembler, jusqu'au ridicule. (Voir sa {{sc|LONGÉVITÉ}}.) M. Flourens est le
 
 
 
[page 100 M. FLOURENS]
 
 
 
Ligne 2 140 ⟶ 2 016 :
 
Il devrait bien le dire à M. Jules Janin !
 
 
 
Ligne 2 149 ⟶ 2 024 :
== XXXIV. — M. DE LAMARTINE ==
</center>
 
 
Le génie heureux, abondant, qui n'a rien
Ligne 2 161 ⟶ 2 035 :
 
 
[page 102 M. DE LAMARTINE]
 
 
[page 102 M. DE LAMARTINE]
 
ayant oriflamme ; tenu par conséquent sur son
Ligne 2 182 ⟶ 2 055 :
aplati, et les rimailleurs de l'Académie! Le
flot d'azur de son destin, si longtemps heureux, l'a poussé un jour, plus qu'il n'y est
 
 
 
Ligne 2 205 ⟶ 2 077 :
nous a sauvés de leurs fautes et de leurs sottises... Il ne va pas même à leurs séances, et
il en sourit... Le mépris ne tombe bien que
 
 
 
[page 104 M. GUIZOT]
 
 
 
Ligne 2 219 ⟶ 2 089 :
== XXXV. — M. GUIZOT ==
</center>
 
 
Comme M. Thiers, M. Guizot est un échantillon des grands hommes que, sous Louis-Philippe, on nous fagotait ! La Postérité les
Ligne 2 226 ⟶ 2 095 :
en avertis ! M. Guizot, à l'Académie, représente et incarne la fusion, inventée par lui,
le dernier concubinage de ce grand Concubi-
 
 
 
 
[page 105 M. GUIZOT]
 
 
 
Ligne 2 250 ⟶ 2 116 :
il n'y ''fond'' pas son honneur. Comment donc ?
Au contraire ! II y a des entêtés qui ferment
 
 
 
[page 106 M. GUIZOT]
 
 
 
Ligne 2 277 ⟶ 2 141 :
 
[page 107 M. GUIZOT]
 
 
 
Ligne 2 297 ⟶ 2 160 :
l'intrigant en plein vent, l'autre l'intrigant
sous le vent, mais leurs passions contre l'Em-
 
 
 
[page 108 M. GUIZOT]
 
 
 
Ligne 2 318 ⟶ 2 179 :
pour remplacer le P. Lacordaire, quand
tout à coup il fut illuminé de l'idée que
 
 
 
[page 109 M. GUIZOT]
 
 
 
Ligne 2 342 ⟶ 2 201 :
 
 
 
 
[page 110 M. GUIZOT]
 
 
 
Ligne 2 365 ⟶ 2 220 :
d'un ordre différent ; par exemple, l'''élément''
gaulois, l'''élément'' germanique, l'''élément'' ro-
 
 
 
 
[page 111 M. GUIZOT]
 
 
 
Ligne 2 391 ⟶ 2 243 :
dans l'exercice de son vice ; mais la Postérité,
qui n'aura pas nos lâches complaisances
 
 
 
[page 112 M. GUIZOT]
 
 
 
Ligne 2 412 ⟶ 2 262 :
de France se cacheraient la tête dans leur
robe. On serait un moment sans les voir, et
 
 
 
[page 113 M. GUIZOT]
 
 
 
Ligne 2 433 ⟶ 2 281 :
à en ressusciter de colère, pour en remourir
de fureur !
 
 
 
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== XXXVI. — M. LE COMTE DE SÉGUR ==
</center>
 
 
Un Ségur qui a porté son nom charmant
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une ''Histoire de Pierre Ier et surtout l’''Histoire de Charles VIII'', qui est un petit bijou
historique ; mais la force, et même la gradeur, lui poussèrent ! Il les eut tout à
 
 
 
Ligne 2 466 ⟶ 2 311 :
les autres sont remplis. Tenez, par exemple,
voyez celui-ci :
 
 
 
Ligne 2 475 ⟶ 2 319 :
== XXXVII. — M. PATIN ==
</center>
 
 
On lit ses œuvres par le dos, mais on ne
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l’''Éloge de le Sage'' et l’''Éloge de de Thou''. Tout
cela ne l'aurait peut-être pas mis à l'Acadé-
 
 
 
[page 117 M. PATIN]
 
 
 
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Patin ''patine'' peu sur la langue française, et
il n'y fait point d'arabesque.
 
 
 
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== XXXVIII. — M. ERNEST LEGOUVÉ ==
</center>
 
 
::Tombe aux pieds de ce sexe à qui tu dois ta mère!
Ligne 2 526 ⟶ 2 365 :
trouvé charmant. Il a fait un Cours pour
elles et sur elles, où elles sont venues s'atten-
 
 
 
Ligne 2 545 ⟶ 2 383 :
 
::Je fais des médaillons et non des catalogues !
 
 
 
Toujours dévoué « au sexe auquel il doit
Ligne 2 555 ⟶ 2 391 :
''Médée'' ; mais, comme mademoiselle Rachel
ne la joua pas, la pièce est restée dans son
 
 
 
[page 120 ERNEST LEGOUVÉ]
 
 
néant... natif. Il écrivit aussi je ne sais quoi
Ligne 2 572 ⟶ 2 408 :
entrer à l'Académie, et il placera le fauteuil
de M. Samson près du sien...
 
 
 
Ligne 2 581 ⟶ 2 416 :
== XXXIX. — M. DUFAURE ==
</center>
 
 
Les avoués le disent bon juriste, mais
Ligne 2 593 ⟶ 2 427 :
pauvre petit parti, plus bas que la gauche,
qui faisait les appoints à la Chambre et qui
 
 
 
 
[page 122 M. DUFAURE]
 
 
 
Ligne 2 612 ⟶ 2 443 :
morceaux. On sait qu'on en fait le recollage à l'Académie. J'ai dit plus haut (médaillon GUIZOT) comment il y a été reçu, en
attelage avec M. de Carné.
 
 
 
Ligne 2 621 ⟶ 2 451 :
== XL. — M. SAINTE-BEUVE ==
</center>
 
 
Certes, c'est un homme d'esprit, et même
Ligne 2 630 ⟶ 2 459 :
a eu beaucoup de talent, noyé dans un bavardage inondant, — car il a dans la plume ce
prurit albumineux que M. Thiers a sur la
 
 
 
Ligne 2 652 ⟶ 2 480 :
dira du mal, mais il s'y plaît.' Professeur
échoué sous le vent des sifflets, mais profes-
 
 
 
Ligne 2 676 ⟶ 2 503 :
quand le pédantisme du professorat ne le
tenait pas à la gorge, il aurait eu la tête plus
 
 
 
[page 126 M. SAINTE-BEUVE]
 
 
 
Ligne 2 699 ⟶ 2 524 :
de trempe et de solidité d'esprit. Ceci est
plus grave que de manquer d'agrément.
 
 
 
[Page 127 M. SAINTE-BEUVE]
 
 
 
Ligne 2 724 ⟶ 2 547 :
l'impénitence finale, comme le prêtre qui a
perdu la foi et dont le châtiment terrible est
 
 
 
[page 128 M. SAINTE-BEUVE]
 
 
de ne jamais la retrouver, tandis qu'il n'est
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appliqués, n'est qu'un empirisme incertain.
Je ne parle pas de principes à M. Sainte-
 
 
 
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ridicule dont M. Sainte-Beuve ne partagera
que l'épithète !
 
 
 
[Page 130 M.SAINE-BEUVE]
 
 
Tel M. Sainte-Beuve. Il a fait du joli et du
Ligne 2 786 ⟶ 2 608 :
tout englouti et tout éteint ! L'esprit professeur
et académique l'a envahi. Il n'a plus été alors
 
 
 
[page 131 M. SAINTE-BEUVE]
 
 
qu'un professeur, un anecdotier, un discou-
Ligne 2 799 ⟶ 2 621 :
 
 
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