« Dialogue de Sylla et d’Eucrate » : différence entre les versions

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AVERTISSEMENT

DE L’ÉDITEUR
 
Le Dialogue de Sylla et d’Eucrate parut pour la première fois dans le Mercure de France, numéro de février 1745 ; Montesquieu le joignit à l’édition des Considérations, qu’il publia en 1748 ; depuis lors on ne les a plus séparés.
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Décembre 1875.
 
DIALOGUE
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DIALOGUE
 
DE SYLLA ET D’EUCRATE
<ref>
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</ref>.
 
1745.
 
Quelques jours après que Sylla se fut démis de la dictature, j’appris que la réputation que j’avais parmi les philosophes lui faisait souhaiter de me voir. Il était à sa maison de Tibur, où il jouissait des premiers moments tranquilles de sa vie. Je ne sentis point devant lui le désordre où nous jette ordinairement la présence des grands hommes. Et, dès que nous fûmes seuls : Sylla, lui dis-je, vous vous êtes donc mis vous-même dans cet état de médiocrité qui afflige presque tous les humains ? Vous avez renoncé à cet empire que votre gloire et vos vertus vous donnaient sur tous les hommes ? La fortune semble être gênée de ne plus vous élever aux honneurs.
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Le jeune César. Suétone, César, c. I.
</ref>. Le hasard, ou bien un destin plus fort, me l’a fait épargner. Je le regarde sans cesse ; j’étudie son âme : il y cache des desseins profonds. Mais s’il ose jamais former celui de commander à des hommes que j’ai faits mes égaux, je jure par les dieux que je punirai son insolence.
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