« La Colline inspirée/Texte entier » : différence entre les versions

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Léopold, au reçu du billet de Thérèse, dont il devina le contenu avant que de l’ouvrir, se leva. Mais il n’y avait pas de pièce où il put aller pleurer en secret ; il dut rester là, sous les yeux de François, des sœurs Euphrasie et Lazarine, et de la vieille mère Sellier. Malgré un violent désir de dominer sa douleur, des larmes roulèrent sur ses joues. Mais il ne fit aucune réflexion et jamais ne demanda de détails à sœur Euphrasie.
 
==__MATCH__:[[Page:Barrès - La Colline inspirée, 1913.djvu/265]]==
= CHAPITRE XIII LE MARTYRE DE « LA SAGESSE » =
Les schismatiques étaient chassés du plateau, mais ils s’accrochaient avec l’énergie du désespoir aux pentes de la colline. le préfet, ni l’évêque ne pouvaient se satisfaire d’un succès incomplet ; un ferment de désordre restait toujours à Saxon ; il fallait débarrasser le pays des Baillard. C’est ce qu’un gendarme dit un jour tout bonnement au grand François qui s’en revenait de Vézelize. Il l’aborda avec un mélange de raideur et de bonhomie, et une familiarité qui ne disait que trop la déchéance des Baillard, et lui tint ce petit discours :