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Le rondeau dramatique, que nous avons déjà rencontré à deux reprises sur notre chemin (p. {{sc|xxxviii et xli}}), a fait l’objet d’une étude spéciale<ref>L. Müller, ''op. cit.''; voy. plus haut p. {{sc|xxxviii}}, note 3.</ref> ; il a cela de particulier qu’il possède un refrain toujours complet, qu’il est chanté non plus par un seul personnage, mais par plusieurs, et qu’enfin il comporte certaines répétitions de vers que nous ne trouvons pas dans le rondeau ordinaire.


Le rondeau-chanson, simplement appelé ''caanson'' dans les manuscrits et éditions de Charles d’Orléans<ref>Éd. d’Héricault, t. {{sc|ii}}, p. 1-72.</ref>, ne présente au premier abord aucune différence avec le rondeau littéraire ; mais il est facile de supposer par le titre même de ''chanson'' qui sert à le désigner, que nous sommes ici en présence d’une composition poétique, essentiellement
Le rondeau dramatique, que nous avons ce)a rencon-
destinée à être chantée, et qui tout en reproduisant la même forme littéraire que le rondeau proprement dit de
tré à deux reprises sur notre chemin (p. xx:.vm et xn),
cette époque, sert peut-être de trait d’union entre l’ancien rondeau d’Adam de la Halle et le rondeau musical
a fait l’objet d’une étude spéciale il a cela de particulier
qu’il possède un refrain toujours complet, qu’il est
chanté non plus par un seul personnage, mais par plusieurs,
et qu’enfin il comporte certaines répétitions de
vers que nous ne trouvons pas dans le rondeau ordinaire.
Le rondeau-chanson, simplement appelé c/~K~OM dans
les manuscrits et éditions de Charles d’Orléans 2, ne présente
au premier abord aucune différence avec le rondeau
littéraire; mais il est facile de supposer par le titre même
de e/~nMM qui sert à le désigner, que nous sommes ici
en présence d’une composition poétique, essentiellement
destinée à être chantée, et qui tout en reproduisant la
même forme littéraire que le rondeau proprement dit de
cette époque, sert peut-être de trait d’union entre l’ancien
rondeau d’Adam de la Halle et le rondtau musical
actuel.
actuel.
II. – BERGERETTES.
{{Centré|II. – BERGERETTES.}}

La bergerette est définie de la façon suivante par Pierre
La bergerette est définie de la façon suivante par Pierre Fabri<ref>''Op. cit.'', fol.{{sc| xxxiv v°}}.</ref> : « Bergerette est en tout semblable a l’espèce de rondeau excepté que le couplet du mylieu est tout entier, et d’autre lisière, et le peult l’on faire d’autre taille de plus ou moins de lignes que le premier baton ou semblable a luy». La bergerette est donc un {{tiret|ron}}.
Fabri 3 « Bergerette est en tout semblable a l’espèce de
« rondeau excepté que le couplet du mylieu est tout en«
tier, et d’autre lisière, et le peult l’on fnre d’autre
< taille de plus ou moins de lignes que le premier baton
a ou semblable a luy. o La bergerette est donc un roni.
L. Mutler, op. cit.; voy. plus haut p. xxxvur, n<’te 3.
s. Éd. d’Héricault, t. Il, p. [-72.
. Op. cit., fol. XXXIV V.