« Page:Say - Petit volume contenant quelques aperçus des hommes et de la société, 1818.djvu/54 » : différence entre les versions
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 2 : | Ligne 2 : | ||
{{séparateur}} |
{{séparateur}} |
||
Dans les pièces de théâtre, dans les romans, qui sont enfans de même lignage, on ne veut aucune scène, aucun trait qui ne serve à l’action. Les plus belles situations, les plus magnifiques tirades, les plus beaux vers, s’ils ne marchent au but, sont une tache, glacent le spectateur. Ainsi parlent Horace, Boileau et la raison. — La raison ! Et comment, s’il vous plaît ? Dans la nature (que l’art se propose d’imiter) combien n’y a-t-il pas de paroles perdues ! Pour que l’imitation soit parfaite, il faut donc qu’il y en ait aussi d’inutiles dans l’imitation. — |