« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Tombeau » : différence entre les versions

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saint Hilaire le Grand, de Poitiers, dessiné par Gaignères (<i>Collect. Bodléienne</i>),
et qui datait du XI<sup>e</sup> siècle; celui de saint Hilaire, près de Carcassonne,
du XII<sup>e</sup> siècle; ceux des comtes de Toulouse, placés contre les
parois du transsept méridional de Saint-Sernin de Toulouse, XI<sup>e</sup> et XII<sup>e</sup>
siècles. Ces derniers ont été posés sur des colonnettes, dans une sorte
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même que dans les cathédrales les évêques étaient ensevelis sous le pavé
du chœur ou entre les piliers du sanctuaire, par exception des princes
profitaient du même privilégeprivilège. En fouillant le chœur de Notre-Dame
de Paris pour y établir le caveau actuel des archevêques, nous avons
trouvé la tombe d'Isabelle de Hainaut, première femme de
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dessin, par des inscriptions sur vélin posées dans des cadres attachés
avec des chaînettes. Ici, comme à Saint-Salvy, la pilette qui forme
claire-voie repose sur le sarcophage et protégeprotège son couvercle. Ce
tombeau,
pas plus que ceux de Saint-Salvy et de Dagobert, ne présente
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Vierge, dans la cathédrale d'Amiens. Ils sont en forme de niche couverte par une arcade basse surmontée d'un gâble. Sur le socle, portant
les statues couchées des défunts, sont sculptés, dans de petites niches,
des personnages religieux, chanoines et laïques, qui composent le cortégecortège accompagnant les corps à leur dernière demeure. Les écus armoyés
des deux personnages, un évêque et un chanoine, sont peints au fond
des niches.
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vers la fin du XIII<sup>e</sup> siècle. L'objet que tenait saint Pierre était-il le simulacre de l'église restaurée? Cela paraît plausible. Ce monument est
d'ailleurs fort mutilé, et la statue du personnage vêtu d'habits civils est
complétementcomplètement fruste. La sculpture et l'architecture étaient peintes et
dorées. L'inscription, également peinte, et dont on distingue à peine
quelques lettres sous le badigeon; était placée sous le bas-relief.
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la date de 1109; mais ces tombes sont exécutées suivant le procédé ordinaire du mosaïste employé en Italie et en France au XII<sup>e</sup> siècle, procédé qui ne ressemble en rien à celui adopté pour l'effigie de Frédégonde.
 
Il nous reste deux belles tombes datant du XII<sup>e</sup>e siècle, qui représentent,
en plat relief les effigies des rois Clovis I<sup>er</sup> et Childebert I<sup>er</sup>. Ces tombes,
qui proviennent de l'abbaye Saint-Germain des Prés, sont maintenant
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trois robes, les deux de dessus fendues sur le côté, et du manteau rond
attaché sur l'épaule droite; il porte la couronne fleuronnée. Deux
angeletsangelots, placés dans les écoinçons du trilobe qui encadre la tête du
prince, tiennent des encensoirs et des navettes. Aux quatre coins A de
la plaque sont assises quatre statuettes d'évêques. Une inscription en
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tiennent des flambeaux. Les pieds du prélat reposent sur deux
dragons. Une inscription et un bel ornement courant enveloppent la
igurefigure encadrée par une sorte de dais à sa partie supérieure. L'évêque
Ewrard de Fouilloy fut le fondateur de la cathédrale actuelle d'Amiens,
commencée en 1220. Il mourut en 1223; donc, son tombeau, placé
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l'autre. Sur le couvercle et l'un des bouts d'un seul de ces sarcophages sont gravées
grossièrement des croix pattées; les autres sarcophages sont unis. Ils contenaient des
ossements complétementcomplètement réduits en poussière, des traces d'étoffes et des fils d'or qui
entraient dans le tissu, quelques bouts de courroie de bronze (déposés au musée de
Cluny). Plusieurs de ces corps avaient été ensevelis sans la tête, ce qui ferait supposer
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<span id="footnote25">[[#note25|25]] : Lib. VI, cap. X.
 
<span id="footnote26">[[#note26|26]] : Voyez l'ouvrage du docteur Rock: <i>The ChurehChurch of our fathers</i>, et la notice de
M. Ernest Feydeau, <i>Annales archéol.</i>, t. XV, p. 38,--Voyez le monument de Beauchamp.