« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Taille » : différence entre les versions

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Quant aux édifices romains en pierre d'appareil, il en existe très-peu
qui aient été complétementcomplètement ravalés. Le Colisée, la porte Majeure à
Rome, les arènes de Nîmes et d'Arles, celles de Pola, ne présentent que
des ravalements incomplets. Il est évident que, la bâtisse achevée, on
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ciselure inhabilement faite, mais
cependant cherchée, travaillée. Les moulures
sont complétementcomplètement traitées pendant
cette époque, à l'aide du ciseau. Pour les parements simples, ils
sont grossiers, faits à la pointe et dressés avec le taillant droit large.
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n'apparaissent que cinquante ans plus tard sur les bords de la Saône et
du Rhône, en Auvergne et dans le Languedoc. Le choeur de l'église abbatiale
de Vézelay, qui date des dernières années du XII<sup>e</sup> sieclesiècle, et qui
présente des tailles si merveilleusement exécutées, montre en même
temps l'emploi du taillant droit très-fin, du ciseau, du polissage, et, dans
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l'aide du poinçon, du large ciseau et du marteau de bois. On voit beaucoup
de tailles de ce genre à Strasbourg, où l'on se sert encore aujourd'hui
du même outillage. Dans la cathédrale de cette ville, on remarque
une grande variété de tailles du XI<sup>e</sup> au XIV<sup>e</sup> siècle, obtenues avec les
mêmes outils. Ainsi, dans la crypte de ce monument, sur le mur nord, on