« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Stalle » : différence entre les versions
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| width=33% style="background: #ffe4b5" | <center>< [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 8, Soubassement|Soubassement]]</center>
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s. f. (<i>chaire</i>, <i>fourme</i>, <i>forme</i>). Nous n'avons à nous occuper ici que
des stalles de chœur ou de salles capitulaires, c'est-à-dire de ces rangées
de
sont destinés aux membres du clergé, aux religieux d'un monastère,
à un chapitre, ou même à des laïques réunis en conseil.
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derrière l'autel. Autour d'eux prenaient place, sur des bancs disposés
en hémicycle, les membres du chapitre ou de la congrégation. La <i>cathedra</i>,
le
bois qui garnissaient le fond de l'abside. Cette disposition, encore conservée
dans quelques-unes des églises d'Italie les plus anciennes, a
disparu en France, où l'on ne trouve plus trace, dans nos
édifices religieux, de la <i>cathedra</i> et des
Depuis le XIII<sup>e</sup> siècle, dans les cathédrales, les
placés en avant du sanctuaire, des deux côtés de l'espace qu'on désigne
aujourd'hui sous le nom de chœur, et qui occupe habituellement la partie
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Les stalles de bois se composent d'un dossier ou dorsal assez élevé et
terminé à sa partie supérieure par une saillie en forme de dais; d'accoudoirs;
d'une tablette servant de
et sous laquelle est fixée une console appelée <i>miséricorde</i> ou <i>patience</i>, qui
permet à l'assistant aux offices de s'asseoir, tout en paraissant être debout.
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peu nombreuses, il n'y a d'entrées, pour les hautes formes, qu'aux extrémités
en <i>e</i>. Là des jouées plus importantes et décorées terminent les rangs
de
à charnières et leurs <i>patiences</i>. On remarquera que les accoudoirs
sont légèrement inclinés pour offrir une assiette moins glissante aux
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dorsal D des stalles hautes, lequel présente de larges panneaux
au-dessus
de chaque
sculptés dans les écoinçons. Quelques parties de ces sculptures sur bois
sont très-bien traitées. En C, est tracée une variante de retroussis <i>c</i>. Les
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demi (0<sup>m</sup>,095). En E (fig. 3), nous donnons l'une des séparations des
stalles, avec le profil <i>e</i> de la moulure du quart de cercle et le joli arrangement
des pieds <i>f</i>. La tablette du
donnée une des patiences, et en H, une variante des amortissements qui,
du quart de cercle, conduisent aux supports des accoudoirs. Ces
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devient plus saillant, est porté sur des corbeaux, s'arrondit en voussure,
puis se dispose, à la fin du XV<sup>e</sup> siècle, en autant de petites voûtes qu'il y
a de
Des arcatures suspendues se projettent au droit de la plus forte saillie
des
plus, en France, d'exemples existants assez complets des stalles de l'époque
de transition entre les XIII<sup>e</sup> et XV<sup>e</sup> siècles, il nous faut recourir à celles
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bosse. Les stalles d'Anellau<span id="note7"></span>[[#footnote7|<sup>7</sup>]], qui appartiennent également au XIV<sup>e</sup> siècle,
sont très-complètes, et possèdent un dais saillant, ou soffite rampante,
porté sur les jouées et sur des consoles placées de deux en deux
Voici, fig. 4, une perspective de ces stalles, qui ne comprennent qu'un
seul rang avec dossier et prie-Dieu. Cette boiserie, d'un travail grossier
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époque et qui sont complètes. Adossées à une clôture de chœur et à un
jubé de pierre du commencement du XVI<sup>e</sup> siècle, c'est la clôture de
pierre qui forme dais au-dessus des
à Alby, que les formes seules; les montants séparatifs des dorsals
sont de pierre, avec parement d'étoffe peinte entre eux. D'ailleurs, comme
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