« Les Reposoirs de la procession (1893)/Tome I » : différence entre les versions

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''A Georges Ancey.''
 
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Là-bas, le long des sables sans cesse grandissants du Toulinguet (il n’y a plus de moines pour remplir les sabliers !) je méditais… [Lettre à Catulle Mendès.)
 
LES SABLIERS
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SABLIERS
 
ssis sur la plage solitaire du Toulinguet où viennent s’agenouiller les haquenées de l’Océan, je méditais, après la chute de l’empereur des Coupes de Thulé.
 
Devant, hérissée d’un dernier vol où se
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pêlemêlaient guilloux, moucltos, gaudes, hirondelles de mer et perroquets japonais sans queue, l’Ile ; à ma droite, derrière le fort, la Pointe Saint-Mathieu avec ses ruines ecclésiastiques ; à ma gauche, devinées, des pierres et des pierres donnant un frisson d’Eternité à poil, la Tribune, le Lord-Maire, le Dante, les Tas de Foin, le Château de Dinan, le Cap de la Chèvre, la Pointe du Raz, l’Ile de Sein…
 
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Plusieurs théories d’êtres bizarres descendaient le versant : espèces de sauterelles aux membres de bois et corps de verre.
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Plus proches, je reconnus des Sabliers.
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— « Hélas ! glapirent les Sabliers. Disgraciés déjà par l’invasion des damoiselles de chêne au nombril d’or,irrévocablement perdus depuis les décrets impies, nous
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pourrissions dans les moustiers branlants de l’angélique Pays des Coiffes ; inutiles désormais loin des reclus qui nous vinrent ici remplir, nous revenons, accomplie notre destinée, à cette plage si sabuleuse depuis le départ des sandales, et notre guide fut la soif de reposer au lieu natal. »
 
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J’avais entrepris le dernier Sablier, le
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séculaire, lorsque l’invisible faulx du Temps me détacha l’âme du corps.
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La frivole brise est partie, ayant remis
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en’chignon ses tresses imperceptibles qui tournent la tète aux moulins ; mais elle oublia sa fille, brisette à l’usage des poupées.