« Les Reposoirs de la procession (1893)/Tome I » : différence entre les versions

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Les Saisons Humaines.
 
E
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/54]]==
 
val s’éclaire de reniements de saint Pierre.
COQS
 
Le val s’éclaire de reniements de saint Pierre.
 
Dans l’aube mauve, parmi ces coqs cambrés sur les brancards et les charrues des cours ainsi que des tambours-majors
sur des affûts
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/55]]==
sur des affûts de forts, je songe à la victime que je fus de la Crèche à Jérusalem.
 
Le val s’éclaire de reniements de saint Pierre.
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Mais dans l’aube mauve, parmi ces coqs
 
cambrés
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/56]]==
cambrés sur les brancards et les charrues des cours ainsi que des tambours-majors sur des affûts de forts, je songe encore au bourreau que je fus de la Crèche à Jérusalem.
 
Le val s’éclaire de reniements de saint Pierre.
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Le val s’éclaire de reniements de saint Pierre.
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/5758]]==
 
LA
 
MÉSAVENTURE DES YEUX
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/58]]==
DES YEUX
 
A Charles Gillet.
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/5960]]==
Gillel.
 
LA
 
MÉSAVENTURE DES YEUX
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/60]]==
DES YEUX
 
osNos Yeux, tant riche était leur joie, rivalisaient de merveille avec les Joyaux de la Couronne.
 
— Je te vois bel et pur ! Gazouillaient les siens.
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A. peine nous fûmes-nous face à face aperçus qu’un invisible ressort jouant entre nos poitrines nous projeta contre les cloisons de la chambre.
 
LA MÉSAVENTURE
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/62]]==
DES YEUX
 
— Je te vois laide et impure !
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Ainsi finit le menuet de nos amours superficielles.
 
LEVER
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/64]]==
DE SOLEIL
 
LEVER DE SOLEIL
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/65]]==
 
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/66]]==
 
LEVER DE SOLEIL
A Joue splendide émerge des mousselines d’aubépine.
 
La Joue splendide émerge des mousselines d’aubépine.
 
— Charitable Epanoui manifesté par uniment ceci de rose, teserai-je, au cours de ta ronde quotidienne, te serai-je par
mon
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/67]]==
mon faire indigne ou par mon faire sage, te serai-je une caresse ou te serai-je le soufflet, Soleil, et t’attarderas-tu devant mon menu geste-à-baisers de Josué charmant ou bien acculerai-je ta pudeur derrière les immenses nénuphars du ciel jusqu’à l’heure de saigner sur les coquilles exileuses de la mer ?
 
La Joue splendide émerge des mousse lines d’aubépine.
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/68]]==
 
LE PÈLERINAGE
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/68]]==
 
DE SAINTE-ANNE
 
''A Mme Sarah Bernhardt.''
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/6970]]==
 
LE PÈLERINAGE
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/70]]==
 
DE SAINTE-ANNE
 
EsLes cinq Gars de faïence, à la peau de falaise, aux yeux couleur d’océan qui s’apaise, vont, bras dessus, vers la chapelle peinte où, vieillement jolie, sourit la bonne Sainte.
 
Mises dimanchement, emparfumées de
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Viennent offrir, les fils des vagues, leur offrande viennent offrir à la Marraine aux fins yeux d’algue, à la Marraine des marins, qui, les sauvant des loups gloutons du vent noroît, guida leurs grands
LE
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/72]]==
PÈLERINAGE DE SAINTE-ANNE k S
 
moutons de bois vers le bercail de Cornouailles.
 
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Dans la brise, tout bas, déjà dorment les Promises de porcelaine emparfumées de marjolaine.
 
{{astérisme}}
 
Tout à coup, dressant le cou, les cinq Gars de faïence tirent de leur ceinture cinq couteaux plus brillants que cinq sardines de Lorient et se dirigent, sur l’orteil, vers les cinq vierges en sommeil.
 
Les oreilles d’icelles, emmi les tresses
LK
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PÈLERINAGE DE SAINTE-ANNE 4 7
 
blondes, semblent des coquillages dans le sable de l’onde.
 
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Ensuite, ayant cousu les chairs — avec le fil du baiser cher en l’aiguille des dents — et refermé corsages corselets où rient deux pommes de Quimperlé, les cinq Gars de faïence entrent dans la chapelle peinte offrir les Cœurs, les Cœurs battant del’aile, à la Sainte aux fins yeux d’algue qui. les sauvant des loups gloutons du vent noroît, guida leurs grands moutons de bois vers le bercail de Cornouailles.
 
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/76]]==
 
las ! quand ils sortirent devers la mousse et l’herbe, plus ne virent leurs Douces aux longs cheveux de gerbe.
{{astérisme}}
 
Hélas ! quand ils sortirent devers la mousse et l’herbe, plus ne virent leurs Douces aux longs cheveux de gerbe.
 
Toutes là-bas partaient, partaient parmi la route qui, blanche, se déroule jusqu’au village où l’on roucoule. 4
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De cœur n’ayant plus, elles n’aimaient plus : Yvonne, Marthe, Marion, Naïc et Madeleine.
 
L’
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/78]]==
AME SAISISSABLE
 
L’AME SAISISSABLE
A Henri de Régnier.
 
''A Henri de Régnier.''
Le
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/79]]==
poëte abrite une Grande Dame : son Ame I
 
Le poëte abrite une Grande Dame : son Ame !
(Mercure de France.)
 
(Mercure de France.)
L’
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/80]]==
AME SAISISSABLE
 
L’AME SAISISSABLE
ous les tuiles sanguinolentes du Marché de mon bourg— pyramidale carapace que supportent quatre piliers chamarrés d’oignons, d’ails et de foulards criards — un Saltimbanque érigea ses Tréteaux .
 
Sous les tuiles sanguinolentes du Marché de mon bourg— pyramidale carapace que supportent quatre piliers chamarrés d’oignons, d’ails et de foulards criards — un Saltimbanque érigea ses Tréteaux .
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/81]]==
 
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Devant l’estrade, deux musiciens déments. L’un tape à coups redoublés sur un âne métamorphosé en tambour, l’autre, m’évoquant une dérisoire caricature de Saint Jean Chrysostôme, avance et ramène de grandes lèvres de cuivre : une sonore grêle de rayons de soleil méridional dégringole du métallique pavillon, et ce
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trombone qui brait complémentc le tambour.
 
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Je me pris à penser que ces manifestations extraordinaires, les Simples les devaient [chérir comme étant sans doute l’estampe finie de l’infini, la géométrie visible de l’invisible, la pantomime perceptible du mystère, l’approvisionnement des hiéroglyphes, la démonstration présumable ou suggestive des théorèmes rebelles à leurs malingres cervelles, autrement dit le spectacle à prix facile des
difficultés à acquérir,
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difficultés à acquérir, la dive Thulé du rêve superficiellement et vite mise à la merci du profane, l’impossible entrevu, l’au-delà cadastré, l’absolu monétisé ;’ j’en vins à inférer que la foule se délectait devant la fatigue évidemment douloureuse des jongleurs et des gymnasiarques devenue le repos final et la joie de son être n’ayant, pour sa propre et victorieuse satisfaction, qu’à regarder superficiellement. Puis :
 
— « Ces Simples, clos en le vallon du contingent parmi la même heure de leur banale vie, ronronnai-je, ces habitants du présent transitoire ne peuvent décemment goûter les fruits de ma raison point assez de leur âge puisqu’elle participe de toujours, vassale à la fois de l’avenir et du passé ; vigile et lendemain féconds du moment aride. Les yeux et les oreilles
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uniques de leurs corps frôlent béants, sans la voir ni l’entendre, mon énigme seulement accessible aux capables sens d’un esprit subtil, dévotieux et servi par cette fiancée du génie, la compréhension. Que si même je tentais de l’inviter à me connaître, certes la multitude éviterait ma lèpre divine. Il appert donc que la Charité, légitime clarté du poète, si douce au passant qui devine la désintéressée vertu de l’aumône,épouvante le philistin lâchement fier, l’oeil de la peur voyant rugir un sac de charbons où sourit un sac de diamants. L’annonciateur de bonne nouvelle inspire la défiance aux prisonniers des dogmes coutumiers, et ce sage paraît malin, hideux, illogique : un fantôme ! »
 
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Agilant à travers le vide, une danseuse de cordes à la mise de libellule faisait maintenant aboyer d’émerveillement les mains calleuses, — quand une lumière
L’
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AME SAIS1SSABLE
 
prompte me traversa, glaive inspirateur !
 
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C’est (de par l’héréditaire et commun trucheman, le Signe, à la portée des intelligences brèves) un kaléidoscope où, dans une interprétation fidèle, l’essence se formule, la transcendance s’accessibilise, l’abîme se praticabilise, les idées se figurativent. Chaque pirouette, chaque arabesque massive est l’équivalence exotérique de l’ésotérisme translaté ; chaque geste, ainsi que tracé par la blanche craie
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sur l’ardoise noire, est le relief adéquat et spontané d’une abstraction ; et cela fait songer à l’Idée Première que divulguera l’alphabet, tôt ou tard déchiffré, des étoiles intermédiaires. En un clin d’œil, mille aigles de vent métaphysique sont retenus, englués par le gel du formel dessin aux lignes miraculeuses.
 
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Or, alin de suffisamment défrayer l’Icône, afin aussi de ne rien plus voir désormais, les Simples déscnchâssèrent leurs yeux et bellement les mirent dans l’assiette tendue.
 
Puis, à la merci des bâtons, les Simples s’éparpillèrent, — ma Vision dans leur mémoire.
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/91]]==
mémoire.
 
SUR
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/92]]==
 
UN RUISSELET
SUR UN RUISSELET
 
QUI PASSE DANS LA LUZERNE
 
''A Francis VieUViele-Griffin.''
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==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/94]]==
 
SUR UN RUISSELET
 
QUI PASSE DANS LA LUZERNE
 
O l’Onde qui file et glisse, vive,
naive, lisse !
 
Parmi les Prairies du Songe, des Filles se révèlent, parfois, la chevelure telle. Ce Ruisselet, parvule et frais, sans
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— « Onde vraie,
 
Onde première,
 
Onde candide,
 
Onde lys et cygnes,
 
Onde sueur de l’ombre,
 
Onde baudrier de la prairie,
 
Onde innocence qui passe,
 
Onde lingot de firmament,
 
Onde litanies de matinée,
 
Onde choyée des vasques,
 
Onde chérie par l’aiguière,
 
Onde amante des jarres,
 
Onde en vue du baptême,
 
Onde pour les statues à socle,
 
Onde psyché des âmes diaphanes,
 
Onde pourles orteils des fées,
 
Onde pour les chevilles des mendiantes
 
Onde pour les plumes des anges,
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/97]]==
 
Onde pour l’exil des idées,
Onde bébé des pluies d’avril,
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Onde écharpe que gagne la fatigue,
Onde, palme et rosaire des yeux,
Onde en vacances des ruches sans épines,
épines,
 
Onde versée par les charités simples,
Onde rosée des étoiles qui clignent,
Onde] pipi de la lune-aux-mousselines,
Onde jouissance du soleil-en-roue-de-paon,
paon,
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/98]]==
Onde analogue aux voix des aimées sous le marbre,
 
Onde qui bellement parais une brise solide,
Onde analogue aux voix des aimées
Onde pareille à des baisers visibles se courant après,
 
Onde que l’on dirait du sang de Paradis-les-Ailes,
sous le marbre, Onde qui bellement parais une brise
Je te salue de l’Elseneur de mes Péchés ! »
 
solide,
 
Onde pareille à des baisers visibles se
 
courant après, Onde que l’on dirait du sang de Para
 
dis-les-Ailes, Je te salue de l’Elseneur de mes Péchés ! »
 
Ce Ruisselet, j’ai su depuis, était mon Souvenir-du-premier-àge.
 
O l’Onde qui file et glisse, vive, naïve, lisse !
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/99]]==
naïve, lisse !
 
L’
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/100]]==
 
AUTOPSIE
L’AUTOPSIE
 
DE LA VIEILLE FILLE
 
''A Emile Bergerat.''
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/102]]==
 
L’AUTOPSIE
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DE LA VIEILLE FILLE
 
Sur le marbre gisait le corps vieil et de cire : on eût dit une âme solide, perceptible.
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/101]]==
R
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/102]]==
le marbre gisait le corps vieil et de cire : on eût dit une âme solide, perceptible.
 
Autour goguenardaient trois Carabins, la pipe en la mâchoire, avec un air de tribunal décisif et final.
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/103]]==
 
— O la voisine de l’église aux doigts jardiniers du missel !… ô la chèvrelille aux lins de nonne et coiffes de vallée !… ô la parleuse en feuilles mortes dans la brise !… ô la pucelle sans chemise !…
— O
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/103]]==
la voisine de l’église aux doigts jardiniers du missel !… ô la chèvrelille aux lins de nonne et coiffes de vallée !… ô la parleuse en feuilles mortes dans la brise !… ô la pucelle sans chemise !…
 
On allait voir : si c’était vrai !
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— Cela ne prouve rien, sinon la peur de la bedaine puis du péché-qui-tette, ou que, prudente et sagace gourmande, la tartufe hantait le désir pers aux persiennes closes !… Mais nous allons savoir !
L’autopsie De La VIEILLE
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/104]]==
FILLE 77
 
Les voilà qui décident la subtile autopsie — des Sens, en quelque sorte.
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D’incrédules valses essoraient, en caragol, des pipes : fumées narquoises à la façon des moustaches qu’on frise.
 
{{astérisme}}
 
Ses Pieds dévoilèrent des pèlerinages vers la naïve colline où la Firmamentale inspira, sous le sceau de son orteil fugitif, un bouquet d’eau consolatrice. La caresse fréquente et capricante d’un rosaire et divers touchers d’objets bénits émanèrent des Mains.
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Les Oreilles livrèrent maints sonores
L’autopsie De
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/106]]==
LA VIEILLE FILLE 7 9
 
lingots d’angélus, de préceptes en chaire, d’orgues et de louanges. Mais aussi, lointainement, comme à peine écoutés, ces mots jà vieux de cinquante ans, meis las ! inutiles d’un fier pâtre qui passa, nubile, sous l’innocente et candide fenêtre, un matin : « Madelon-Madeleine, humblement je vous aime ; prenez le pâtre et ses moutons, si vous m’aimez comme je t’aime ! »
 
{{astérisme}}
*
 
Afin d’aller jusques au Cœur, fut déclose la poitrine tant grignotée par les quenottes du cilice.
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Alors on s’agenouilla, révérencieusement, parmi les pipes tombées des mâchoires. — et trois signes de croix, faits par trois mains rouges sur les trois tabliers blancs des Carabins, ressuscitèrent vaguement trois Chevaliers de Malte…
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/108]]==
 
FRAPPEZ
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/108]]==
 
ET L’ON VOUS OUVRIRA
 
''A François Coulon.''
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/109]]==
 
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/110]]==
 
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/111]]==
 
Ligne 764 ⟶ 698 :
 
Elle doit être là pourtant, protestai-je,
 
puisque je suis venu.
 
FRAPPEZ
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/112]]==
L’ON VOUS OUVRIRA 8 5
 
Sinon serais-je venu, moi qui ne vais nulle part ?
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J’entre.
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/114]]==
 
LA
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/114]]==
 
RELIGION DU TOURNESOL
 
''A Antoine de la Rochefoucauld.''
 
Soleil,
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/115]]==
 
roi de l’Obole ! (Paroles de Magnus.)
Soleil, roi de l’Obole !
LA
(Paroles de Magnus.)
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/116]]==
 
LA
 
RELIGION DU TOURNESOL
 
OutTout à virer d’après le soleil qu’ancillairementil admirait, jamais ce Tournesol, fervent comme un coup d’encensoir lige en l’air, n’avait daigné m’a’percevoir, malgré ma cour de chaque heure et de chaque sorte.
 
Œil
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/117]]==
 
du Gange en accordailles avec le nombril du Firmament, la fleur guèbre ne voulait se distraire de son absolue contemplation .
Œil du Gange en accordailles avec le nombril du Firmament, la fleur guèbre ne voulait se distraire de son absolue contemplation .
 
L’indifférence de cet héliotrope me rendit jaloux de l’astre.
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Pour une telle victoire je mis au vent, l’un après l’autre, tous les moyens de stratégie possibles.
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/118]]==
 
{{astérisme}}
 
Vêtu d’étoffes somptueuses, comme taillées dans un songe de poète pauvre, une grappe adamantine à chaque oreille, les phalanges corselées de bagues, pontife de l’idée sous la tiare ou prince de la matière sous le diadème, j’allai promener autour
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Le Tournesol ne me regarda mie.
 
Jugeant nécessaire de joindre à l’argument du corps celui de l’âme, je lavai dans mes vagues de repentir le corbeau prisonnier en ma personne puis on me vit paraparader
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/120]]==
devant la spéculative avec un roucoulement de colombe aux lèvres.
 
der devant la spéculative avec un roucoulement de colombe aux lèvres.
 
Le Tournesol ne me regarda mie.
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Découragé, rageusement j’imaginais des
LA
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/122]]==
RELIGION DU TOURNESOL
 
95
 
combinaisons, inutiles d’avance, — lorsque passèrent sur la route trois Mendiants…
 
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Alors, me prenant sans doute pour le soieil, le Tournesol tourna vers moi son admiration, — et dans cet œil je m’aperçus tout en lumière et tout en gloire.
 
LE TRÉ
==[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/124]]==
PAS DU PUITS
 
LE TRÉPAS DU PUITS
A Remy de Gourmont.
 
''A Remy de Gourmont.''
 
==__MATCH__:[[Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/126]]==
 
LE TRÉPAS DU PUITS
 
OulinMoulin ruineux qui serait dans le sol. Haillons de lichens ; margelle usée par les cruches qui s’y posèrent, poules d’argile ; un rien de corde pend à la poulie, tresse défaite…
 
Chérissant les puits — car ils doivent
être, dans l’existence des Choses, les mères consolatrices—je me penchai pour interroger son âme. On l’avait bue.
être, dans
=== no match ===
l’existence des Choses, les mères consolatrices—je me penchai pour interroger son âme. On l’avait bue.
 
Quelques gouttes à peine, très au fond, comme en un creux de main : constellation lointaine au bout d’une lunette d’astrologue, ou bien caresse au sein d’une mémoire.