« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Proportion » : différence entre les versions

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de rapports fixes, nécessaires, et <i>constamment les mêmes</i>, et réciproques
entre des parties qui ont une fin déterminée.» Le célèbre
académicien nous paraît ne pas saisir ici complétementcomplètement la valeur du mot
<i>proportion</i>. Les proportions, en architecture, n'impliquent nullement
des <i>rapports fixes, constamment les mêmes</i> entre des parties qui auraient
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suit pas que les Égyptiens et les <i>gothiques</i> n'en aient pas aussi adopté un
chacun de leur côté. Autant vaudrait dire que les Grecs, ayant possédé
unsystèmeun système harmonique musical, on ne saurait trouver dans les opéras
de Rossini et dans les symphonies de Beethowen que désordre et confusion,
parce que ces auteurs ont procédé tout autrement que les Grecs.
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on observera que c'est toujours le niveau des bases qui est considéré
comme la ligne horizontale servant de base aux triangles employés pour
établir iesles proportions intérieures d'un édifice pendant le moyen âge.
Aussi ces bases sont-elles placées à un mètre environ au-dessus du
sol dans les édifices de la période gothique, et à 65 centimètres (2 pieds)
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des colonnes des travées, par l'effet de la perspective, extérieurement,
le comble <i>c</i> disparaissant à l'œil; le point <i>d</i> vient tomber sur le
point <i>e</i>, et ainsi le triangtetriangle équilatéral <i>dfg</i> complète les lignes inclinées
à 60º <i>ae</i>. La clef de l'archivolte <i>f</i>, quand on se place dans l'axe d'une
travée, est dans un rapport d'harmonie avec l'écartement des
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triangle équilatéral, dont <i>l</i> est le sommet. Ce sommet a donné la hauteur
des naissances de la voûte. Le côté <i>gf</i> prolongé a donné en <i>m</i> les clefs
des arcs des fenêtres. Pour la chapelle basse, les axes des colonvescolonnes isolées
se trouvent élevés aux deux extrémités de la base du triangle équilatéral
dont <i>no</i> est un des côtés. Du niveau <i>p</i> (naissance des voûtes basses)
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exemple frappant dans le tracé de la cathédrale de Bourges. Ce grand
monument, qui présente de si belles parties, un plan si largement conçu,
donne en coupe, et par conséquent à l'intérieur, des proportioneproportions disgracieuses
par l'oubli d'une des conditions de son tracé même.
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cette compilation de documents, si nous n'en savons déduire le principe générateur des proportions. Autant vaudrait copier cent fois un texte
dont le sens demeurerait inconnu, en se bornant à imiter avec plus ou
moins d'exactitude matérielle la forme des caraetèrescaractères, l'accentuation et
les interlignes. Abandonnés à eux-mêmes, éloignés des exemples laissés
par l'antiquité, les artistes du moyen âge ont été plus loin que nous, en
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de recherche qui nous a dévoilé le système de proportions adopté par les architectes
primitifs. Étant frappé des heureuses proportions que nous montraient les travaux de
déblaiement, et de l'effet singulièrement harmonieux de l'ensemhleensemble, nous en avons cherché
la cause; car on se fait illusion, si l'on suppose que le hasard ou le sentiment seul
peut produire de pareils résultats sur un édifice aussi étendu et composé de tant de