« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Pinacle » : différence entre les versions

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| width=33% style="background: #ffe4b5" | <center>< [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 7, Pilier|Pilier]]</center>
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des nefs de leurs églises. Il fallait nécessairement, sur les contre-forts
recevant ces arcs-boutants, ajouter un poids, une pression verticale destinée
à neutratiserneutraliser la poussée oblique de ces arcs et permettant de diminuer d'autant la section horizontale des piliers butants (voy. [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 4, Construction|Construction]]).
Si puissant que fussent d'ailleurs ces piliers, les arcs-boutants
exerçaient leur action de poussée près de leur sommet, et pouvaient, si
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de Paris, reconstruit exceptionnellement vers 1260, et contenant
les statues des trois rois mages groupés. Ceux de l'église abbatiale de
Saint-DernisDenis, élevés à la tête des arcs-boutants, sous le règne de saint
Louis, rappelaient primitivement cette donnée; mais ils ont été tellement
défigurés, lors des restaurations entreprises, il y a vingt-cinq ans, qu'on
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des pinacles. Ceux de la chapelle de la Vierge de la cathédrale de
Rouen sont d'une ténuité qui les fait ressembler à des objets
d'orfévrerieorfèvrerie,
et semblent plutôt être exécutés en métal qu'en pierre; il est vrai,
que la pierre choisie, celle de Vernon, se prête merveilleusement à ces