« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Peinture » : différence entre les versions

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qui décoraient les édifices religieux et les palais de son temps.
«Es-tu
(disent, à Gondovald, les soldats qui assiégentassiègent la ville de
Comminges),
es-tu ce peintre qui, au temps du roi Clotaire, barbouillait en treillis
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ne sont toujours, malgré la différence du procédé, que des tableaux; aussi
voyons-nous que ces peintures cherchent un encadrement, qu'elles se
groupent en scènes ayant chacune nnun point de vue, une perspective
particulière,
ou qu'elles se développent en processions entre deux lignes
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Il n'y a qu'un Titien, il n'y a qu'un Rembrandt et qu'un Metzu, et tous les tisserands de l'Inde arrivent à faire des écharpes de laine qui, sans exception aucune, donnent des assemblages harmoniques de couleur. Pour qu'un Titien ou qu'un Rembrandt se développe, il faut un milieu social extrêmement civilisé de tous points; mais le Tibétain
le plus ignorant, vivant dans une cabane de bois, au milieu d'une famille misérable comme lui, tissera un châle dont le riche assemblage de couleurs
charmera nos yeux et ne pourra être qu'imparfaitement imité par nos fabriques les mieux dirigées. L'état plus ou moins barbare d'un peuple, à notre point de vue, n'est donc pas un obstaleobstacle au développement d'une certaine partie de l'art de la peinture applicable à la décoration
monumentale; mais il ne faut pas conclure cependant de ce qu'un
peuple est très-civilisé, qu'il ne puisse arriver ou revenir à cet art
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Dans les peintures de la chapelle du Liget, si l'art est soumis à une
sorte d'archaïsearchaïsme, on sent la recherche du beau, on aperçoit les
dernières lueurs de l'antiquité, si brillantes encore dans les catacombes de
la Rome chrétienne. La figure 2, qui donne l'un des personnages peints
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le trait définitif qui est une façon de modelé, vient s'apposer. Ce trait
définitif, corrige, rectifie l'esquisse primitive, la modifie même parfois
complétementcomplètement, et nous ne connaissons guère de peintures des XII<sup>e</sup>, XIII<sup>e</sup>
et XIV<sup>e</sup> siècles sans <i>repentirs</i>.
 
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Cette opération devait être faite rapidement, afin de ne pas laisser sécher
complétementcomplètement l'enduit et les premières couches. Cette façon de
peindre <i>dans la pâte</i> donne une douceur et un éclat particuliers à ce genre
de travail, et un modelé qui, d'un bleu intense, arrivant par exemple sur
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de couleurs variées, mais présentant une masse très vigoureuse. On ne
songeait guère alors aux fonds de perspective, mais on commençait à
donner aux accessoires, comme les siégessièges, les meubles, une apparence
réelle. Peu à peu le champ de l'imitation s'étendit; après avoir peint
seulement les objets touchant immédiatement aux figures suivant leur
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traditions, et qui ne possédons qu'une expérience très-bornée de l'effet
décoratif de la peinture, nous devons nécessairement nous appuyer sur
l'observation des exemples passés pour reconstituer certaines tbéoriesthéories
résultant de cette expérience et de ces traditions. Il serait assez inutile
à nos lecteurs de savoir que tel ornement est jaune ou bleu, si nous
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cette expérience en employant du vermillon pur pour le rouge et un
bleu d'outremer pour le bleu. Non-seulement les couleurs ont une
valeur absolue, mais aussi une valeur re1ativerelative quant à la place qu'elles
occupent et à l'étendue qu'elles couvrent; de plus elles modifient, en raison
de la forme de l'ornement qu'elles colorent, l'étendue réelle des surfaces. Dans la tonalité la plus simple, celle où le jaune (ocre) et le rouge (ocre) sont employés, il est clair que l'une des deux couleurs,
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n'avoir jamais deux tons de valeur égale. Il ne s'agit plus ici de surface occupée, mais d'intensité; or cette intensité est facultative. Si,
quand nous n'employons que les trois couleurs, le rouge doit être brun rouge et prendre la plus grande intensité, employant avec ces trois couleurs
les dérivés, le rouge doit redevenir franc, c'est-à-dire vermillon, parce que le brun rouge ne pourrait s'harmonierharmoniser ni avec le vert ni avec le pourpre; l'adjonction des tons dérivés exige que les couleurs soient
pures si on les emploie. Toutefois il est bon que la première valeur soit
laissée à une couleur plutôt qu'à un ton; cette première valeur ne pouvant
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couleur et le jaune, un autre ton, habituellement le pourpre, parfois le
vert. Après le jaune viennent les valeurs inférieures, les pourpres très-clairs
(roses), les bleus clairs, 1esles verts turquoise, les jaune-paille, blanc laiteux
et gris. Car au-dessous de la dernière valeur couleur, qui est forcément le jaune ocre, il faut des tons, jamais la gamme des valeurs ne finissant
par une couleur, comme rarement elle ne commence par un ton<span id="note25"></span>[[#footnote25|<sup>25</sup>]]. Ces
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de placer des verrières très-colorées devant les baies destinées à
éclairer les intérieurs, cette peinture claire, d'un ton transparent, était
complétementcomplètement éteinte par l'intensité des tons des nouveaux vitraux. Le
bleu, le rouge, entrant pour une forte part dans la coloration translucide
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et bleu avec leurs dérivés; car s'il y a une si grande différence de valeur
entre le jaune et le rouge brun, qu'il n'est pas nécessaire de séparer le
hrunbrun rouge du jaune ocre par un trait noir, il n'en est pas ainsi quand on
juxtapose deux couleurs dont les valeurs sont peu différentes, comme le
pourpre et le bleu, le bleu et le rouge, le bleu clair et le jaune, le vert
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avec intervalles jaune ocre <i>g<i/> et feuillages brun rouge clair rehaussés de
traits noirs. La poutre maîtresse, par-dessous, donne le dessin <i>h</i> composé
d'un onde brun rouge sur le blaneblanc, avec larges bordures jaunes. Les
solives <i>i</i> sont toutes variées: les unes figurent un vairé
blanc sur fond