« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Hourd » : différence entre les versions

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fossés et de se mettre à l'abri des projectiles lancés par les assiégeants,
dut faire adopter les hourds dès l'époque gallo-romaine. Les crénelages
supérieurs ne pouvaient, en cas de siégesiège, présenter une défense efficace,
puisque en tirant, les archers ou arbalétriers étaient obligés de se découvrir.
Si l'assiégeant se logeait au pied même des murs, il devenait de
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des peaux fraîches, de grosses étoffes de laine, du fumier ou
du gazon. Ce blindage était fait au sommet des courtines et tours de
toute place forte destinée à subir un siégesiège en règle, le crénelage en
maçonnerie ne servant qu'en temps de paix et pour la garde ordinaire.
Par le fait, les créneaux étaient autant de portes qui mettaient les hourds
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Pendant le XIII<sup>e</sup> siècle, on simplifia encore le système des hourdages
en charpente au sommet des remparts. On renonça aux trous doubles, on
se contenta d'un seul rang de larges trous carrés (0,30 c. x 0,30 c.
environ) percés au niveau des chemins de ronde; et, en effet, une pièce
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Ailleurs, au siégesiège de Beaucaire:
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du hourdage, et de poster un second rang d'arbalétriers qui pouvaient
tirer par les meurtrières en maçonnerie R (voy. la face intérieure T qui
représente, en T', le crénelage nu, et en T'' le crénelage avec les hourds).
L'angle du tir est surtout disposé pour couvrir de projectiles le chemin
de ronde de la chemise du donjon. Les mâchicoulis suffisaient amplement