« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Trumeau » : différence entre les versions

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porte est franchement accusé et présente un profil d'un très-beau
caractère<span id="note2"></span>[[#footnote2|<sup>2</sup>]]. Les baies sont larges; les deux linteaux et le tympan qui les
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[[Image:Trumeau.eglise.abbatiale.Vezelay.png|center]]
[Illustration: Fig. 1.]
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surmontent reposent solidement sur les deux encorbellements de ce
pilier central (voyez fig. 1). La statue de saint Jean-Baptiste, vêtu d'une
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prise aux dépens de l'épannelage, et surmonte de deux corbeaux qui
sont destinés à soulager la portée des linteaux.
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[[Image:Trumeaux.cathedrale.Sens.et.eglise.Souvigny.png|center]]
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Ce n'est certes pas par la richesse des détails que se recommande
ce morceau de pierre; cependant la pureté des profils, l'élégance du
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de la sculpture et la richesse de la matière, il est jugé: c'est un art de
décadence; s'il surprend un instant, la satiété suit bientôt cette première
 
[Illustration: Fig. 2.]
 
[Illustration: Fig. 3.]
 
impression. Prenons encore exemple dans ces compositions
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[[Image:Trumeau.eglise.Nativite.Villeneuve.le.Comte.png|center]]
[Illustration: Fig. 4.]
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simples qui ne séduisent que par une heureuse proportion, une étude
délicate du tracé. Voici (fig. 4) le trumeau de la porte de l'église de
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naît sur la pile et encadre des figures bas-reliefs, représentant la
sainte Vierge et les trois rois mages. La statue de l'évêque repose sur un
 
[Illustration: Fig. 5.]
 
stylobate à section quadrangulaire, dont la proportion est étudiée
avec beaucoup de soin. On reconnaît, dans la composition de cette
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simples le cachet de distinction
particulier à cette école.
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[[Image:Trumeau.eglise.Semur.png|center]]
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Les églises de Bourgogne bâties
pendant la première moitié
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les linteaux qui descendent en contre-bas de la statue, de telle sorte
que celle-ci se détache en partie sur le tympan, disposition qui donne
 
[Illustration: Fig. 6.]
 
de la grandeur à la composition. Cette statue était surmontée d'un dais
qui fut refait vers la fin du XIII<sup>e</sup> siècle, ainsi que le montre notre figure.
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niveau de l'adossement de la statue).
Sur le fût de la colonnette intérieure
est sculptée une tête servant de gâche 6
aux verrous des deux vantaux. Ce détail,
d'un travail remarquable, indique
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assez profond pour permettre le degagement
des deux vantaux.
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[[Image:Trumeau.Notre.Dame.Dijon.png|center]]
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Pendant le XIV<sup>e</sup> siècle, la forme donnée
aux trumeaux de portes se modifie