« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Tas de charge » : différence entre les versions
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encorbellements, comme, par exemple, des séries de corbeaux qui
reçoivent le crénelage d'une courtine ou d'une tour (voyez [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 6 Mâchicoulis|Mâchicoulis]]).
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[[Image:Tas.de.charge.png|center]]
<div class=prose>
On conçoit aisément que lorsque plusieurs arcs viennent reposer sur
la tête d'une pile dont la section n'est pas considérable, les lits inclinés
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grandes baies des deux tours occidentales de la cathédrale de Reims,
afin de supporter les flèches de pierre projetées sur ces tours.
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[[Image:Tas.de.charge.2.png|center]]
<div class=prose>
L'absence des tas de charge sur des piliers a occasionné l'écrasement
de ceux-ci. Cela se rencontre assez fréquemment dans des constructions
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reposant sur des points d'appui grêles, doit éveiller l'attention des
architectes chargés de la restauration de ces constructions. Souvent, en
apercevant des piles écrasées, bien que d'une section notable, on croit
à l'insuffisance des matériaux employés, et l'on se contente de remplacer
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au-dessus des chapiteaux, à la naissance des arcs. Il est donc
urgent de supprimer cette cause.
L'opération est souvent périlleuse, et demande de l'attention.
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sommiers en tas de charge ou à lits horizontaux, à la place des claveaux
disposés comme il est dit ci-dessus, c'est faire un travail inutile.
</div>
[[Image:Tas.de.charge.XIIIe.siecle.png|center]]
<div class=prose>
Les accidents qui s'étaient produits dans des édifices du XII<sup>e</sup> siècle,
à cause de l'absence ou de l'insuffisance des tas de charge, ne furent pas
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ou à diminuer considérablement le volume et le poids des maçonneries
destinées à contre-buter ces poussées.
</div>
[[Image:Schema.tas.de.charge.png|center]]
<div class=prose>
La théorie de ce principe est celle-ci (fig. 4): Soit une nef voûtée en
arcs d'ogives A, avec triforium B et galerie C au-dessus, à la naissance
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Il s'agit: 1° de ne pas écraser les piles cylindriques E; 2° de ne pas
avoir un cube de culées d'arcs-boutants F considérable. Les contre-forts
G sont élevés suivant une saillie assez prononcée pour présenter
non-seulement une butée suffisante aux voûtes des collatéraux, mais
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de faire rondir les piliers E vers l'intérieur, en reportant la résultante de
pression de ces voûtes suivant l'axe de ces piliers.
C'est conformément à cette théorie que l'église si intéressante de
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