« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Base » : différence entre les versions

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en plan un octogone à quatre grands côtés et quatre petits. Toutefois,
comme pour conserver à la base son caractère de force, un empatement
considérable sous le fût de la colonne, les constructeurs reculentrecempattementulent encore
devant l'octogone à côtés égaux; ils conservent la griffe, mais en lui donnant
moins d'importance puisqu'elle couvre une plus petite surface. La fig.
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successivement du principe auquel ils s'étaient soumis, rattacher ces
membres par de grandes lignes horizontales, d'autant mieux accusées
qu'elles étaient plus rares. La base placée presque au niveau de l'œœil était,
plus que le sol encore, le véritable point de départ de toute leur ordonnance;
ils cherchaient si bien à éviter, dans cette ligne, les ressauts, les
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que celles des piles des bas-côtés; cela est fort bien raisonné, car un niveau
unique pour les bases des piles courtes et des piles élancées devait être choquant;
ce niveau eût été trop élevêélevé pour les piles des bas-côtés ou trop bas
pour les piles isolées qui montent jusqu'à la grande voûte. Ainsi, pour les
grandes piles, la base se compose généralement de trois membres: 1° d'un
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latéraux. Si grand que soit l'édifice, les bases dont le niveau est le plus
élevé ne dépassent jamais et atteignent rarement, dans les monuments
construits par les artistes de France au XIII<sup>e</sup> siècle, la hauteur de l'œœil,
c'est-à-dire 1<sup>m</sup>,60. La hauteur de la base est donc le véritable module de
l'architecture ogivale; c'est le point de comparaison, l'échelle; c'est