« Ainsi parlait Zarathoustra/Première partie/La vieille et la jeune femme » : différence entre les versions
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Ligne 18 :
Je lui ai répondu : "Il ne faut parler de la femme qu'aux hommes."
"
Et je condescendis aux désirs de la vieille femme et je lui dis :
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Que l'homme redoute la femme, quand elle aime : c'est alors qu'elle fait tous les sacrifices et toute autre chose lui paraît sans valeur.
Que l'homme redoute la femme, quand elle hait : car au fond du
Qui la femme hait-elle le plus ?
Le bonheur de l'homme est : je veux ; le bonheur de la femme est : il veut.
"Voici, le monde vient d'être parfait !"
Et il faut que la femme obéisse et qu'elle trouve une profondeur à sa surface. L'âme de la femme est surface, une couche d'eau mobile et orageuse sur un bas-fond.
Mais l'âme de l'homme est profonde, son flot mugit dans les cavernes souterraines : la femme pressent la puissance de l'homme, mais elle ne la comprend pas.
Alors la vieille femme me répondit : "Zarathoustra a dit mainte chose gentille, surtout pour celles qui sont assez jeunes pour les entendre.
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"Donne-moi, femme, ta petite vérité !" dis-je. Et voici ce que me dit la vieille femme :
"Tu vas chez les femmes ? N'oublie pas le fouet !"
Ainsi parlait Zarathoustra.
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