« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Armoire » : différence entre les versions

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Nous donnons ici (1) une armmoire de ce genre ménagée dans les arcatures des soubassement des chapelles du ch&oelig;ur de l'église abbatiale de Vezelay (commencement du XIIIe siècle). Les ventaux de ces armoires, enlevées aujourd'hui, étaient ornés de ferrures dorées et de pêinture.<br/>
Voici (2) une armoire copiée sur un des bas-reliefs des soubassements du portail de la cathédrale de Reims, qui peut donner une idée de ces meubles fixes placés à coté des autels.<br/>
Les Précieuses reliques de la sainte-chapelle du palais à Paris étaient renfermées dans une armoire posée sur une crédence à jour, et cette crédence était elle-même montée sur la voûte de l'édicule construit derrière le maître-autel, au rond-point de l'église, et est fermée avec dix clefs de serrures différentes, dont six ferment les deux portes extérieures, et les quatre autres un treillis intérieur à deux battants...>>
 
'''Souvigny :'''<br/>
Il existe encore dans l'ancienne église abbatiale de Souvigny une grande armoire de pierre du commencement du XVe siècle, qui est fort riche et servait à renfermer des reliques ; elle est placée dans le transept du coté sud. Les volets sont en bois et décorés de peintures ; nous la donnons ici (3), c'est un des rares exemples de ces meubles à demeures si communs autrefois dans nos églises, et partout détruits, d'abord par les chapitres, moines ou curés du XViiie siècle, puis par la révolution.
 
'''Montbard :'''<br/>
Dans les habitations privées, dans les salles et tours des châteaux, on retrouve fréquement des armoires pratiquées dans l'épaisseur des murs. Nous reproduisons (4) le figuré de l'une de celles qui existent encore dans la grosse tour carrée de Montbard, dont la construction remonte au XIIIe siècle. Ces armoires étaient déstinées à conserver des vivres ; quelquefois elles sont ventilées, divisées par des tablettes de pierre ou de bois. On remarquera avec quel soin les constructeurs ont laissé des saillies à la pierre aux points où les gonds prennent leur scellement, et ou le verrou vient s'engager.