« Bretons de Lettres » : différence entre les versions

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La terre de l'isle est située sur les anciennes
paroisses de Saint Samson de l'Isle et de Cendres, qui font partie aujourd'hui de la paparoisse de Pleine-Fougères, au diocèse de Rennes. Elle relevait autrefois de l'évêché de Dol
roisse de Pleine-Fougères, au diocèse de Rennes. Elle relevait autrefois de l'évêché de Dol
et des moines de Marmoutiers. Une vieille
 
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dans ses goûts, mais que je désapprouve au-autant que la négligence. Qu'il soit donc toujours mis avec goût et propreté. L'homme bien
tant que la négligence. Qu'il soit donc toujours mis avec goût et propreté. L'homme bien
mis se respecte toujours plus que celui qui
en raison de son mauvais maintien ne craint
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Et comme s'il se rendait compte que ce sont
beaucoup et de bien minutieuses recommandations, et qu'elles pourraient sembler exagé-exagérées, le bon père s'en excuse doucement auprès de son cousin :
rées, le bon père s'en excuse doucement auprès de son cousin :
 
« Tu songeras que c'est un père qui envoie
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exagération blâmable » ont fortement blessé
son oncle ; bref, il est républicain et M. le
Maire n'entend pas que son neveu le compromette. M. Louis Leconte se plaint encore d'une « piétendue myopie » qui ne lui paraît qu'af-affectation et pose, et de dépenses exagérées
fectation et pose, et de dépenses exagérées
de toilette, et d'achats excessifs de livres. Il
 
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faire. » L'aveu est gentil, pour un garçon de
vingt ans, dans sa naïveté qui charme, et il
conclut : « La ville de Rennes me plaît beaucoup, rien ne me manque : la bibliothèque,
le théâtre, une chambre tranquille, commode
et point d'amis !!! Que demanderais-je de
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qu'elles sont tout à coup stupéfaites d'entendre proclamer grand homme, dans ce
Paris, le Capitale des Reaux-Arts ! Bonnes
gens de compatriotes, qui, après avoir dénigré sans jugement le jeune homme, s'enor-enorgueillissent de l'homme fait sans enthousiasme et qui, après avoir tenu l'aigle dans
gueillissent de l'homme fait sans enthousiasme et qui, après avoir tenu l'aigle dans
leurs mains sans en reconnaître les plumes,
le voient avec étonnement planer haut et
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vieille capitale. »
 
On connaît l'opinion de Mérimée<ref>''Notes de Voyage''.</ref> sur Rennes : « La manière, le mauvais goût du dix-huitième siècle déparent presque tous les édifices publics qui, d'ailleurs, construits en granit, offrent une teinte grise, uniforme, à laquelle mes yeux ont de la peine à s'habituer.
huitième siècle déparent presque tous les édifices publics qui, d'ailleurs, construits en granit, offrent une teinte grise, uniforme, à laquelle mes yeux ont de la peine à s'habituer.
Il faut cependant reconnaître dans quelques-uns un caractère de grandeur. »
 
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du XV{{e}} siècle, présente à l'extérieur quelques
ornements gothiques. Parmi les caricatures
sculptées à l'intérieur, on remarque un marmouset tournant le de sdos, pour ne pas dire plus,
au grand autel. Quel chemin les convenances
n'ont-elles pas fait depuis ce temps-là !
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Leconte de L'Isle avait demandé que « Charles
pût travailler, une heure le matin et autant le
soir, dans l'étude d'un avoué. » Il avait recommandé à Charles de suivre un cours d'anato-anatomie et de physiologie : « Ces connaissances
mie et de physiologie : « Ces connaissances
sont de toute utilité en médecine légale ; j'ai
rencontré en Cour d'Assises, disait le colon,
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fréquentation de la bonne société était un des
points importants du programme paternel.
« Un jeune homme qui porte notre nom, écrivait-il, est admissible partout, non pour assis-assister à toutes les fêtes, mais pour y paraître
ter à toutes les fêtes, mais pour y paraître
dans l'occasion. » Et, se figurant, à tort d'ailleurs, qu'on avait pu « faire l'épaule Rennaise »
à son fils, il concluait : « Qu'il reste donc dans
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M. Leconte de L'Isle disait vrai, M. de Salvandy avait bien mérité de la Brelagne en accordant à Rennes une Faculté des Lettres : son
fils put assister à la séance d'installation ; elle
eut lieu le samedi 1er1{{er}} décembre 1838. Le Palais
Universitaire actuel n'était pas encore bâti :
on projetait d'en construire un sur la Motte ;
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à M. Frédéric Sacher, qui a bien voulu me la communiquer
aimablement.</ref> la collection des deux premières années. Elle contient, sous le titre ''Étincelles'', une
partie satirique ; beaucoup de vers. La plupart des articles ne sont pas signés ; cepen-cependant, peu à peu les jeunes rédacteurs s'habituent à la publicité et y prennent goût ; ils tirent leurs masques les uns après les autres ;
dant, peu à peu les jeunes rédacteurs s'habituent à la publicité et y prennent goût ; ils ti-
rent leurs masques les uns après les autres ;
parmi les poètes, je relève le nom de Kerambrun, le premier qui brave la publicité avec
une pièce ''Le Poète'', 5 décembre 1837. « Aujourd'hui, disent les ''Étincelles, Le Foyer'' paraît en
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qui méritent d'être révélées, voilà le but de
''La Variété'', qu'elle essaiera de réaliser. »Ce recueil, composé de deux feuilles in-8°, beau papier,
justification de ''La Revue de Bretagne'', paraîtra le 1er1{{er}} de chaque
mois.
 
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Le premier numéro de ''La Variété'' parut le
1er1{{er}} avril 1840. Un prolesseur de la Faculté des
Lettres, M. Alexandre Nicolas, accepta d'écrire
l'''Introduction'' et de présenter les jeunes rédacteurs au public. Il ne manquait pas en même
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trop généreux, car le collège de Dinan, fermé, faute d'élèves,
à la fin de l'année scolaire 1837, ne dut rouvrir ses portes, selon
le témoignage de M. Bellier-Dumaine, que le 1er1{{er}} Mai 1838.
 
À ce compte, Leconte de Lisle n'a pu y séjourner que trois
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son confident préféré, son poète chéri. Je me
rappelle qu'un jour je causais avec le Maître de
ses collaborateurs de ''La Variété'' et je lui en évo-évoquais les noms, l'un après l'autre ; il me dit :
quais les noms, l'un après l'autre ; il me dit :
— « Non !... Je ne me rappelle qu'un certain
Mille ! »
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Lamartine et Hugo, Dante et Byron, en feront
le sujet ; il y aura exactement « quatre cent
quarante-deux vers. » 0O bel enfantillage du
génie !