« La Fontaine de Boileau (Revue des Deux Mondes) » : différence entre les versions

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{{journal|La fontaine de Boileau|[[Auteur:Sainte-Beuve|Sainte-Beuve]]|[[Revue des Deux Mondes]] T.3, 1843}}
 
 
==__MATCH__:[[Page:Revue des Deux Mondes - 1843 - tome 3.djvu/855]]==
 
<center>LA FONTAINE DE BOILEAU <ref> Il est indispensable, en lisant la pièce qui suit, d’avoir présente à la mémoire la satire VI de Boileau à Lamoignon, dans laquelle il parle de Bâville et de la vie qu’on y mène. </ref>, EPITRE.</center>
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Guy Patin accourait, et d’un éclat soudain
Faisait rire l’écho jusqu’au bout du jardin,
</poem>
==[[Page:Revue des Deux Mondes - 1843 - tome 3.djvu/856]]==
<poem>
Soit que, du vieux Sénat l’ame tout occupée,
Il poignardât César en proclamant Pompée,
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Chacun salue encor ''Fontaine de Bouleau''.
Par un des beaux matins des premiers jours d’automne,
Le long de ces coteaux qu’un bois léger couronne,
</poem>
==[[Page:Revue des Deux Mondes - 1843 - tome 3.djvu/857]]==
<poem>
Nous allions, repassant par ton même chemin
Et le reconnaissant, ton Épître à la main.
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Ces talens-là, si vrais, pourtant plus que les autres
Sont sujets aux rebuts des temps comme les nôtres,
Bruyans, émancipés, prompts aux neuves douceurs,
</poem>
==[[Page:Revue des Deux Mondes - 1843 - tome 3.djvu/858]]==
<poem>
Grands écoliers riant de leurs vieux professeurs.
Si le même conseil préside aux beaux ouvrages,
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Le bien s’allie au faux, et le tribun à l’ange.
Les Pradons seuls d’alors visaient au Scudery :
Lequel de nos meilleurs peut s’en croire à l’abri ?
</poem>
==[[Page:Revue des Deux Mondes - 1843 - tome 3.djvu/859]]==
<poem>
Tous cadres sont rompus ; plus d’obstacle qui compte ;
L’esprit descend, dit-on ; la sottise remonte ;
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Puis sa trace fuyait sous l’herbe épaisse et vive :
Est-ce bien ce côté ? n’est-ce pas l’autre rive ?
A trop presser son doute, on se trompe souvent ;
</poem>
==[[Page:Revue des Deux Mondes - 1843 - tome 3.djvu/860]]==
<poem>
Le plus simple est d’aller. Ce moulin par devant
Nous barre le chemin ; un vieux pont nous invite,