« Mélanges d’histoire naturelle » : différence entre les versions

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==[[Page:Revue des Deux Mondes - 1839 - tome 20.djvu/869]]==
 
« Je voyais donc la nouvelle année commencer sous de tristes auspices ; et, en songeant à tous les obstacles imprévus qui nous avaient contrariés depuis le moment du départ, à tous ceux que me faisait prévoir comme très prochains l’arrivée de la saison des pluies, je me sentais profondément découragé. J’étais encore plongé dans ces tristes réflexions, lorsque nous arrivâmes à un point où la rivière s’élargissait tout à coup, et formait, du côté de la rive orientale, comme un grand lac parfaitement calme, le courant s’étant porté entièrement vers la rive opposée. Mes yeux, en parcourant ce bassin, s’arrêtèrent sur un objet éloigné dont je ne distinguais pas bien la forme, mais qui me semblait être quelque chose d’entièrement nouveau. J’excitai mes rameurs, et bientôt ma curiosité fut satisfaite ; elle n’avait pas été vainement excitée ; car je me trouvais en présence d’une des merveilles du règne végétal ! Toutes les tribulations passées ne furent plus rien dès-lors à mes yeux, je venais d’en être amplement récompensé.
 
« Qu’on se figure les eaux couvertes dans une grande étendue de feuilles arrondies et relevées par les bords en forme de soucoupe, mais ayant de cinq à six pieds de diamètre, et du milieu de ces feuilles naissant des fleurs de taille proportionnée, dont les innombrables pétales nous présentaient toutes les nuances, depuis le blanc pur jusqu’au rose vif. Je ne pouvais me rassasier d’un tel spectacle, et je ramais d’une de ces îles flottantes à l’autre, comme si chacune avait dû m’offrir quelque chose de nouveau.
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« Les racines de la plante sont comme celles du nymphéa, mais plus grosses ; les pédoncules et pétioles qui en partent ont de quatre à dix pieds, et même davantage.
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