« Vers inédits » : différence entre les versions

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{{journal|Vers inédits|[[Auteur:André Chénier|André Chénier ]]|[[Revue des Deux Mondes]]T.4, 1833}}
 
 
==__MATCH__:[[Page:Revue des Deux Mondes - 1833 - tome 4.djvu/233]]==
 
Vers inédits d’[[Auteur:André Chénier|André Chénier]]
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Qui ne sait être pauvre est né pour l’esclavage, etc.,
 
que le poète a depuis enchâssé sans presque aucun changement dans l’élégie seizième. De même, probablement, la plupart de ces petits fragmens et tableaux étaient destinés à figurer ailleurs. On aime à surprendre ainsi le mystère et les degrés de la création dans les œuvres du génie. C’est pour
==[[Page:Revue des Deux Mondes - 1833 - tome 4.djvu/234]]==
cela que nous avons cité le canevas de l’élégie des DEUX COLOMBES : les artistes y verront, en quelque sorte, l’œuf sacré avant l’éclosion. Il y a à profiter aux canevas les plus informes des maîtres : c’est le commencement tout intime de leur pensée. - On remarquera les vers énergiques de la fin, qui semblent inspirés sous les ruines du Portique, et qui révèlent le côté mâle et la gêne de cette grande ame d’André avant le JEU DE PAUME et les IAMBES.
 
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Blanche et douce brebis à la voix innocente,
Si j’avais, pour toucher ta laine obéissante
Osé
Osé sortir du bois et bondir avec toi,
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==[[Page:Revue des Deux Mondes - 1833 - tome 4.djvu/235]]==
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Osé sortir du bois et bondir avec toi,
Te béler mes amours et t’appeler à moi,
Les deux loups soupçonneux qui marchaient à ta suite,
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Tout homme a ses douleurs. Mais aux yeux de ses frères
Chacun d’un front serein déguise ses misères.
Chacun
Chacun ne plaint que soi. Chacun dans son ennui
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==[[Page:Revue des Deux Mondes - 1833 - tome 4.djvu/236]]==
<poem>
Chacun ne plaint que soi. Chacun dans son ennui
Envie un autre humain qui se plaint comme lui.
Nul, des autres mortels, ne mesure les peines
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Leur voix est pure et tendre, et leur ame innocente,
Leurs yeux doux et sereins, leur bouche caressante.
L’une a dit à sa sœur : - Ma sœur……
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==[[Page:Revue des Deux Mondes - 1833 - tome 4.djvu/237]]==
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L’autour et l’oiseleur, ennemis de nos jours,
De ce réduit, peut-être, ignorent les détours.
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Les deux mains de la nymphe errent à l’aventure.
L’une, de son front blanc, va de sa chevelure
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==[[Page:Revue des Deux Mondes - 1833 - tome 4.djvu/238]]==
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Former les blonds anneaux. L’autre de son menton
Caresse lentement le mol et doux coton.
Ligne 211 ⟶ 229 :
Fille de Pandion, ô jeune Athénienne,
La cigale est ta proie, hirondelle inhumaine,
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==[[Page:Revue des Deux Mondes - 1833 - tome 4.djvu/239]]==
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Et nourrit tes petits qui, débiles encor,
Nus, tremblans, dans les airs n’osent prendre l’essor.
Ligne 248 ⟶ 269 :
M’a gardé des tourmens qui n’auront point de fin.
 
</poem>
=== no match ===
poem>
ANDRE CHENIER