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plus profond : l’homme voit au fond de la souffrance, aussi profondément qu’il voit au fond de la vie. |
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Le courage cependant est le meilleur des meurtriers, le courage qui attaque: il finira par tuer la mort, car il dit: |
Le courage cependant est le meilleur des meurtriers, le courage qui attaque : il finira par tuer la mort, car il dit : « Comment ? était-ce là la vie ? Allons ! Recommençons encore une fois ! » |
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Dans une telle maxime, il y a beaucoup de fanfare. Que celui qui a des oreilles entende. |
Dans une telle maxime, il y a beaucoup de fanfare. Que celui qui a des oreilles entende. — |
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« Arrête-toi ! nain ! dis-je. Moi ou bien toi ! Mais moi je suis le plus fort de nous deux — : tu ne connais pas ma pensée la plus profonde ! Celle-là tu ne saurais la porter ! » — |
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Alors arriva ce qui me rendit plus léger: le nain sauta de mes épaules, |
Alors arriva ce qui me rendit plus léger : le nain sauta de mes épaules, l’indiscret ! Il s’accroupit sur une pierre devant moi. Mais à l’endroit où nous nous arrêtions se trouvait comme par hasard un portique. |
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« Vois ce portique ! nain ! repris-je : il a deux visages. Deux chemins se réunissent ici : personne encore ne les a suivis jusqu’au bout. |
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Cette longue rue qui descend, cette rue se prolonge durant une éternité et cette longue rue qui monte |
Cette longue rue qui descend, cette rue se prolonge durant une éternité et cette longue rue qui monte — c’est une autre éternité. |
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Ces chemins se contredisent, ils se butent |
Ces chemins se contredisent, ils se butent l’un contre l’autre : — et c’est ici, à ce portique, qu’ils se rencontrent. Le nom du portique se trouve inscrit à un fronton, il s’appelle « instant ». |