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Je suis encore un savant pour les enfants et aussi pour les chardons et les pavots rouges. Ils sont innocents, même dans leur méchanceté. |
Je suis encore un savant pour les enfants et aussi pour les chardons et les pavots rouges. Ils sont innocents, même dans leur méchanceté. |
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Je ne suis plus un savant pour les brebis: ainsi le veut mon sort. |
Je ne suis plus un savant pour les brebis : ainsi le veut mon sort. — Qu’il soit béni ! |
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Car ceci est la vérité: je suis sorti de la maison des savants en claquant la porte derrière moi. |
Car ceci est la vérité : je suis sorti de la maison des savants en claquant la porte derrière moi. |
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Trop longtemps mon âme affamée fut assise à table, je ne suis pas comme eux, dressé pour la connaissance comme pour casser des noix. |
Trop longtemps mon âme affamée fut assise à table, je ne suis pas comme eux, dressé pour la connaissance comme pour casser des noix. |
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J’aime la liberté et l’air sur la terre fraîche ; j’aime encore mieux dormir sur les peaux de bœufs que sur leurs honneurs et leurs dignités. |
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Je suis trop ardent et trop consumé de mes propres pensées: |
Je suis trop ardent et trop consumé de mes propres pensées : j’y perds souvent haleine. Alors il me faut aller au grand air et quitter les chambres pleines de poussière. |
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Mais ils sont assis au frais, à |
Mais ils sont assis au frais, à l’ombre fraîche : ils veulent partout n’être que des spectateurs et se gardent bien de s’asseoir où le soleil darde sur les marches. |
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Semblables à ceux qui stationnent dans la rue et qui bouche bée regardent les gens qui passent: ainsi ils attendent aussi, bouche bée, les pensées des autres. |
Semblables à ceux qui stationnent dans la rue et qui bouche bée regardent les gens qui passent : ainsi ils attendent aussi, bouche bée, les pensées des autres. |
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Les touche-t-on de la main, ils font involontairement de la poussière autour |
Les touche-t-on de la main, ils font involontairement de la poussière autour d’eux, comme des sacs de farine ; mais qui donc se douterait que leur |