« Page:Nietzsche - Ainsi parlait Zarathoustra (trad. Albert, 1903).djvu/40 » : différence entre les versions

ThomasBot (discussion | contributions)
m Marc: split
Marc (discussion | contributions)
Aucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
de la vertu. C’est un bon sommeil que l’on cherchait et des vertus couronnées de pavots !
<section begin=s1/>de la vertu. C’est un bon sommeil que l’on cherchait et des vertus couronnées de pavots !


Pour tous ces sages de la chaire, ces sages tant vantés, la sagesse était le sommeil sans rêve : ils ne connaissaient pas de meilleur sens de la vie.
Pour tous ces sages de la chaire, ces sages tant vantés, la sagesse était le sommeil sans rêve : ils ne connaissaient pas de meilleur sens de la vie.
Ligne 7 : Ligne 7 :
Bienheureux les assoupis : car ils s’endormiront bientôt. —
Bienheureux les assoupis : car ils s’endormiront bientôt. —


Ainsi parlait Zarathoustra.
Ainsi parlait Zarathoustra.<section end=s1/>






<section begin=s2/>

DES HALLUCINÉS DE L’ARRIÈRE-MONDE
{{Centré|DES HALLUCINÉS DE L’ARRIÈRE-MONDE}}




Ligne 19 : Ligne 19 :
Le monde me parut être le rêve et l’invention d’un dieu ; semblable à des vapeurs coloriées devant les yeux d’un divin mécontent.
Le monde me parut être le rêve et l’invention d’un dieu ; semblable à des vapeurs coloriées devant les yeux d’un divin mécontent.


Bien et mal, et joie et peine, et moi et toi, — c’étaient là pour moi des vapeurs coloriées devant les yeux d’un créateur. Le créateur voulait détourner les yeux de lui-même, — alors, il créa le monde.
Bien et mal, et joie et peine, et moi et toi, — c’étaient là pour moi des vapeurs coloriées devant les yeux d’un créateur. Le créateur voulait détourner les yeux de lui-même, — alors, il créa le monde.<section end=s2/>