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{{tiret2|l’es|prit}} voudraient te convaincre qu’ils sont la fin de toute chose : tellement ils sont vains. |
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Les sens et l’esprit ne sont qu’instruments et jouets : derrière eux se trouve encore le ''soi''. Le ''soi'', lui aussi, cherche avec les yeux des sens et il écoute avec les oreilles de l’esprit. |
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Toujours le soi écoute et cherche: il compare, soumet, conquiert et détruit. Il règne, et domine aussi le moi. |
Toujours le ''soi'' écoute et cherche : il compare, soumet, conquiert et détruit. Il règne, et domine aussi le ''moi''. |
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Derrière tes sentiments et tes pensées, mon frère, se tient un maître plus puisant, un sage inconnu |
Derrière tes sentiments et tes pensées, mon frère, se tient un maître plus puisant, un sage inconnu — il s’appelle ''soi''. Il habite ton corps, il est ton corps. |
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Il y a plus de raison dans ton corps que dans ta meilleure sagesse. Et qui donc sait pourquoi ton corps a précisément besoin de ta meilleure sagesse? |
Il y a plus de raison dans ton corps que dans ta meilleure sagesse. Et qui donc sait pourquoi ton corps a précisément besoin de ta meilleure sagesse ? |
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Ton soi rit de ton moi et de ses cabrioles. |
Ton ''soi'' rit de ton ''moi'' et de ses cabrioles. « Que me sont ces bonds et ces vols de la pensée ? dit-il. Un détour vers mon but. Je suis la lisière du ''moi'' et le souffleur de ses idées. » |
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Le soi dit au moi: |
Le ''soi'' dit au ''moi'' : « Éprouve des douleurs ! » Et le ''moi'' souffre et réfléchit à ne plus souffrir — et c’est à cette fin qu’il ''doit'' penser. |
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Le soi dit au moi: |
Le ''soi'' dit au ''moi'' : « Éprouve des joies ! » Alors le ''moi'' se réjouit et songe à se réjouir souvent encore — et c’est à cette fin qu’il ''doit'' penser. |
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Je veux dire un mot aux contempteurs du corps. |
Je veux dire un mot aux contempteurs du corps. Qu’ils méprisent, c’est ce qui fait leur estime. Qu’est-ce qui créa l’estime et le mépris et la valeur et la volonté ? |