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VII : DE L’HOMME==

==CHAPITRE VII : DE L’HOMME==


C’est une règle de la science de supposer le moins de causes possibles, et, lorsque surviennent de nouveaux faits à expliquer, de les rapprocher des causes déjà connues, pour voir s’ils en dépendent, avant d’admettre l’existence d’une cause nouvelle. Or, une fois en possession des concepts et des lois de l’être, des genres, de la matière, des corps et de la vie, l’esprit n’est-il pas en mesure de tout expliquer, et n’a-t-il pas achevé la liste trop longue des postulats de la science ?
C’est une règle de la science de supposer le moins de causes possibles, et, lorsque surviennent de nouveaux faits à expliquer, de les rapprocher des causes déjà connues, pour voir s’ils en dépendent, avant d’admettre l’existence d’une cause nouvelle. Or, une fois en possession des concepts et des lois de l’être, des genres, de la matière, des corps et de la vie, l’esprit n’est-il pas en mesure de tout expliquer, et n’a-t-il pas achevé la liste trop longue des postulats de la science ?