« Poëmes islandais/Visions de Vala » : différence entre les versions

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Alors arrivèrent trois Vierges Thurses
Très-puissantes du monde des Iotes.
Je connais un frêne, on le nomme Yggdrasill,
Arbre chevelu, humecté par un nuage brillant,
D'où naît la rosée qui tombe dans les vallons ;
Il s'élève, toujours vert, au-dessus des la fontaine d'Urd.
 
De là sortirent les trois Vierges de beaucoup de science,
De ce lac qui est au-dessous de l'arbre :
Urd se nommait l'une, l'autre Verdandi ;
Elles gravèrent sur les planchettes ; Skuld était la troisième :
Elles consultèrent les lois, elles interrogèrent le sort,
Et proclamèrent la destinée aux enfants des hommes.
 
Alors les Grandeurs allèrent toutes aux sièges élevés,
Les Dieux très-saints sur cela délibérèrent :
« Qui formerait le chef des Dvergues,
« Du sang de Brimir, des cuisses du géant livide. »
 
Alors Modsognir est devenu le premier
De tous les Dvergues, mais Durinn, le second ;
Eux, ils formèrent de terre la foule des Dvergues
A la figure humaine, comme Durinn le proposa :
 
Nyi et Nidi, Nordri et Sudri,
Austri et Vestri, Althiofr, Dvalinn,
Nâr et Nâinn, Nipingr, Dâinn,
Bifurr et Bafurr, Bumbur, Nori.
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