« Contes de la bécasse (Havard, 1894)/Farce normande » : différence entre les versions
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La mariée, Rosalie Roussel, avait été fort courtisée par tous les partis des environs, car on la trouvait avenante, et on la savait bien dotée ; mais elle avait choisi Patu, peut-être parce qu'il lui plaisait mieux que les autres, mais plutôt encore, en Normande réfléchie, parce qu'il avait plus d'écus.
Lorsqu'ils tournèrent la grande barrière de la ferme maritale, quarante
Puis on se remit en route sous les pommiers déjà lourds de fruits, à travers l'herbe haute, au milieu des veaux qui regardaient de leurs gros yeux, se levaient lentement et restaient debout, le mufle tendu vers la noce.
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La grande ferme paraissait attendre là-bas, au bout de la voûte des pommiers. Une sorte de fumée sortait de la porte et des fenêtres ouvertes et une odeur épaisse de mangeaille s'exhalait du vaste bâtiment, de toute ses ouvertures, des murs eux-mêmes.
Comme un serpent, la suite des
Devant la porte, les femmes tapaient sur leurs robes pour en faire tomber la poussière, dénouaient les oriflammes qui servaient de rubans à leurs chapeaux, défaisaient
La table était mise dans la grande cuisine, qui pouvait contenir cent personnes.
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