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les yeux et voir de nobles nations massacrées, homme par homme, sans un secours ni une larme (1).
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les yeux et voir de nobles nations massacrées,
30. J’ai dit « petitesse » et « égoïsme » de sensation, mais il eût suffi de dire « injustice » ou « injustesse » de sensation. Car si rien ne peut mieux distinguer un gentleman d’un homme vulgaire, rien ne peut mieux distinguer une nation noble (il y a eu de telles nations) d’une foule, que ceci : à savoir que ses sentiments sont constants et réglés, résultant d’une contemplation exacte et d’u1lc
homme par homme, sans un secours 111 une
y réflexion impartiale. Vous pouvez persuader une foule de n’importe quoi ; ses sentiments peuvent être, sont généralement, dans l’ensemble, généreux et droits, mais elle ne leur offre aucune base et n’en est pas maîtresse; vous pouvez l'amener en la
larme (t).
taquinant ou en la flattant à n’importe lequel d’entre eux,à votre gré; elle pense par contagion, généralement,_attrapant une opinion comme un rhume, et il n’y a rien de si petit qui ne la fasse rugir quand l’accès a lieu ; rien de si grand qu’elle n’oublie en une
30. ·l’ai dit « petitesse » et « égoïsme » de SCH-
heure quand l’accès est passé. Mais les passions Y d’un gentleman ou d’une nation noble sont réglées, mesurées et continues. Une grande nation,par exemple, ne dépense pas toutes ses facultés nationales pendant une couple de mois à peser les témoignages d’un malfaiteur isolé (ayant accompli un meurtre isolé) (2) et,pendant, une couple d’années, ne voit
sation, mais il eût suffi de dire « injustice » ou

«·injustesse » de sensation. Car si rien ne peut
(1) Allusion à l’anéantissement de la Pologne (1864.) (Note du
mieux distinguer un gentleman d’un homme vul—
traducteur.)
gaire, rien ne peut mieux distinguer une nation

noble (il y a eu de telles nations) d’une foule, que
(2) La « Library Edîtîow nous apprend qu’il_y n ici une allusion
ceci : à savoir que ses sentiments sont constants et
réglés, résultant d’une contemplation exacte et d’u1lc
y réflexion impartiale. Vous pouvez persuader une
° foule de n’importe quoi ; ses sentiments peuvent
être, sont généralemenudnns l’eusemble,géné1·eux
et droits, mais elle ne leur ofïre aucune base et n'en
est pas maîtresse; vous pouvez Pamener en la
taquinant ou en la flattant à n’importe lequel d’en·
tre eux,à votre gré; elle pense par contagion, géné-
ralement,_attrapant une opinion comme un rhume,
et il n’y a rien de si petit qui ne la fasse rugir quand
l’accès a lieu ; rien de si grand qu’elle n’ouhlie en une
heure quand l’e.ccès est passé. Mais les passions Y
` d’un gentleman ou d’une nation noble sont réglées,
` mesurées et continues. Une grande nation,par exem-
. ple, ne dépense pas toutes ses facultés nationales
pendant une couple de mois àpeser les témoignages
* ·d’un malfaiteur isolé (ayant accompli un meurtre
isolé) (2) et,pendant, une couple d’années, ne voit
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traducteur.) · .
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un rêt (dont ont fox les Journaux doctohre ct novembre 6/;)
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soulevé cette année même (:864) dans le public par lüssassînnt de ,
soulevé cette année même (:864) dans le public par lüssassînnt de ,
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