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Cette conception d’une vérité sourde aux appels de la réflexion et docile au jeu des influences, d’une vérité qui s’obtient par lettres de recommandations, que vous remet en mains propres celui qui la détenait matériellement sans peut-être seulement la connaître, d’une vérité qui se laisse copier sur un carnet, cette conception de la vérité est pourtant loin d’être la plus dangereuse de toutes. Car bien souvent pour l'historien, même pour l’érudit, cette |
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PHÉFACE DU TRADUCTEUK 41 |
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vérité qu’ils vont chercher au loin dans un livre est moins, à proprement parler,la vérité elle-même que son indice ou sa preuve, laissant par conséquent place à une autre vérité qu’elle annonce ou qu’elle vérifie et qui, elle, est du moins une création individuelle de leur esprit. Il n’en est pas de même pour le lettre. Lui, lit pour lire, pour retenir ce qu’il a lu. Pour lui, le livre n’est pas l’ange qui s’envole aussitôt qu’il a ouvert les portes ’du jardin céleste, mais une idole immobile, qu’il adore pour elle-même, qui, au lieu de recevoir une dignité vraie des pensées qu’elle éveille , communique une dignité factice à tout ce qui l’entoure. Le lettre invoque en |
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Cette conception d’une vérité sourde aux appels |
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de la réflexion et docile au jeu des influences, d’une |
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vérité qui s’0btient par lettres de recommandauons, |
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que vous remet en mains propres celui qui la déte- |
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alors la garde de ces archives, etc. Sainte-Beuve obtint avec peine du bon M.Karsten la permission d’entrebâiller certains cart0ns...0uvrez la deuxième édition de Port-Royal et vous verrez la reconnaissance que Sainte-Beuve témoigne à M .Karsten » (Léon Séché, Sainte-Beuve, |
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nait matériellement sans peut-être seulement la |
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connaître, d’une vérité qui se laisse copier sur un |
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carnet, cette conception de la vérité est pourtant |
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loin 'd’être la plus dangereuse de toutes. Car bien |
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souvent pour Phistorien, même pour l’érudit, cette |
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vérité qu’ils vont chercher au loin dans un livre est |
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moins, àproprement parler,la vérité elle-même que |
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son indice ou sa preuve, laissant par conséquent |
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place à une autre vérité qu’elle annonce ou qu’elle |
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vérifie et qui, elle, est du moins une création indi- |
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viduelle de leur esprit. Il n’en est pas de même pour |
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le lettre. Lui, lit pour lire, pour retenir ce qu’il a |
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lu. Pour lui, le livre n’est pas l’ange qui s’envole |
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aussitôt qu’il a ouvert les portes 'du jardin céleste, |
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mais une idole immobile, qu’il adore pour elle- |
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même, qui, au lieu de recevoir une dignité vraie des |
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pensées qu’elle éveille , communique une dignité |
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factice à tout ce qui l’entou1·e. Le lettre invoque en |
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alorsla garde de ees archives, etc. Sainte-Beuve obtint avec peine du |
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bon M.Karsten la permission d’entre·bâiller cerlainscart0ns...0uvrez |
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la deuxième édition de P0r·t·R0yal et vous verrez la reconnaissance |
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que Sainte-Beuve témoigne à M .Karsten » (Léon Séché, Sainte-Beuve, |
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tome I, pages aug et suivantes). Quant aux détails du voyage, ils |
tome I, pages aug et suivantes). Quant aux détails du voyage, ils |
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TCPOSCDÈ tous S’|1!‘ (lC5 lTI\PI‘CSSlOl1S V1‘BlûS. Je DC sais si OD PZISSB par |
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Dordrecht pour aller à Utrecht, mais.c’est bien telle que je |
Dordrecht pour aller à Utrecht, mais.c’est bien telle que je 1’ai vue |
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que j’ai ctécrit Dordrecht. Ce n’est pas en allant à Utrecht, mais à |
que j’ai ctécrit Dordrecht. Ce n’est pas en allant à Utrecht, mais à |
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Vollendarn, que j’ai voyagé en coche d’eau, entre les roseaux. Le |
Vollendarn, que j’ai voyagé en coche d’eau, entre les roseaux. Le |
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canal quc_]’a1 placéà Utrecht est à Delft. J ’ai vu |
canal quc_]’a1 placéà Utrecht est à Delft. J ’ai vu àl’hôpital de Beaune ‘ |
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un Van der §Ncyde¤,et des religieuses d’un ordre venu,je cr0is,des |
un Van der §Ncyde¤,et des religieuses d’un ordre venu,je cr0is,des |
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Flandres, qui portentencore la même coiffe non que dans le Roger |
Flandres, qui portentencore la même coiffe non que dans le Roger |
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van der Wcyden, mais que dans |
van der Wcyden, mais que dans d’autrcs tableaux vus en Hollande. |
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