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438 LE MERCURE

journaux, ajoute notre auteur, contient plus de dix mille volumes dans lesquels il y a plus de six mille pièces très-curieuses qui ne se trouvent point ailleurs. »,

Voulût-on rabattre de ces chiffres, que ce Choix des journaux n’en demeurerait pas moins une mine très-précieuse, qui est trop peu connue, presque inexploitée, et que nous croyons devoir recommander aux travailleurs. Il eut, en quelque sorte, sa suite et son complément dans l’Esprit des journaux, 1 772-1 81 8, et dans quelques autres recueils reproducteurs dont nous parlerons en leur lieu. En 1810, M. Merle publia, sous le titre de Esprit du Mercure de France. un nouveau choix, en 3 vol. in-8°, pour lequel il dit avoir profité du travail de Marmontel et de La Place (1), qu’il continua jusqu’en 1792.

A notre tour, nous croyons devoir citer comme spécimen de la littérature de ce recueil, qui fit si longtemps « les délices de la ville et de la cour, » et de ses nombreux imitateurs, quelques pièces choi(1J M. Merle fit précéder ses trois volumes d’une courte préface, qui ne brille pas précisément par l’exactitude. Ainsi il écrit que « ce fut Marmontel qui entreprit un choix du Mercure, que le Mercure de France est de tous les journaux littéraires celui dont l’existence est la plus ancienne; que sous le nom de Mercure français, il n’était, dans son origine, qu’un recueil aride de quelques événements peu intéressants de la cour et de la ville, autant d’erreurs que de mots; – « que la collection du Mercure se compose de plus de 600 volumes, » etc. Ces inexactitudes, commises dans.de pareilles circonstances, peuvent faire juger de celles oii sont tombés tous ceux qui, depuis, ont écrit du Mercure.