« Page:Cocteau - Le Coq et l’Arlequin.djvu/74 » : différence entre les versions

Navigation interactive dans l’historique

← Modification précédente Modification suivante →

@@ État de la page (Qualité des pages) / État de la page (Qualité des pages) @@
-Page non corrigée
+Page corrigée
@@ Contenu (par transclusion) : / Contenu (par transclusion) : @@
@@ Ligne 1 : / Ligne 1 : @@
+le supprimâmes bel et bien la veille du spectacle ?),
-... 7], _
-le supprimâmes bel et bien la veille du spectacle 7),
 les acrobates benêts, agiles et pauvres, nous avons
 essayé de les revêtir de cette mélancolie du cirque,
-du dimanche soir, de la Retraite qui oblige les en- )
+du dimanche soir, de la Retraite qui oblige les enfants a enfiler une manche de pardessus en jetant un
+dernier regard vers la piste.
-fants a enfiler une manche de pardessus en jetant un
-dernier regard vers la piste. I
 L’orchestre de Erik Satie balaye le fondu et le
-flou. Il donne toute sa grâce sans pédales. (3'est un
+flou. Il donne toute sa grâce sans pédales. C’est un
-orphéon chargé de rêve. ll ouvrira une porte aux
+orphéon chargé de rêve. Il ouvrira une porte aux
-jeunes musiciens un peu fatigués de la belle poly- 1
+jeunes musiciens un peu fatigués de la belle polyphonie impressionniste, Écoutez-le sortir d’une fugue et la rejoindre avec une liberté classique.
-phonie impressionniste, Écoutez-le sortir d'une , )
+J‘ai composé, disait modestement Satie, un fond pour certains bruits que Cocteau juge indispensables a préciser l‘atmosphère de ses personnages. Satie exagère, mais les bruits jouaient en effet un grand rôle dans « Parade ». Des difficultés matérielles (suppression de l’air comprimé entre autres) nous ont
-fugue et la rejoindre avec une liberté classique. )
+privés de ces « trompe-l’oreille », ''dynamo'' — ''appareil Mors'' — ''sirènes'' — ''express'' — ''aéroplane'' — que j’employais au même titre que les trompe-l‘œil, journal, corniche, faux bois, dont les peintres se servent.
-J‘ai composé, disait modestement Satie, un fond )
-pour certains bruits que Cocteau juge indispensables “
+A peine pûmes-nous faire entendre les machines a
-a préciser l‘atmosphèro de ses personnages. Satie «
-exagère, mais les bruits jouaient en effet un grand "
-rôle dans « Parade ». Des difficultés matérielles (sup-
-pression de 1’air comprimé entre autres) nous ont
-privés de ces « trompe-l’oreille », dynamo — appa-
-reil Mors — sirènes — eœpress — aéroplane — que
-j’employais au même titre que les trompe-l‘œil,
-journal, corniche, faux bois, dont les peintres se
-servent.
-A peine pùmes-nous faire entendre les machines a
 écrire.
-Voici, bien informe, le récit superficiel d’une col- '
-laboration désintéressée que couronne le succès maL
+Voici, bien informe, le récit superficiel d’une collaboration désintéressée que couronne le succès malgré la colère unanime, tant il est vrai que depuis
-gré la colère unanime, tant il est vrai que depuis
 des siècles les générations se passent un flambeau
 par-dessus la tête du public sans que son souffle
-parvienne a l'éteindre. -
+parvienne a l’éteindre.

« Page:Cocteau - Le Coq et l’Arlequin.djvu/74 » : différence entre les versions

« Page:Cocteau - Le Coq et l’Arlequin.djvu/74 » : différence entre les versions