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29. « La récompense clairement reconnaissable », je le répète et avec une énergie voulue. Aucun homme ne possède d’équivalent pour apprécier, encore moins pour juger d’une manière certaine, jusqu’à ce qu’il ait eu le courage de l’essayer lui-même, les résultats d’une vie de renoncement sincère ; mais je ne crois pas qu’aucune personne raisonnable voulût ou osât nier les avantages à la fois de corps et d’esprit qu’elle a ressentis durant les périodes où elle a été accidentellement privée de luxe, ou exposée au danger. L’extrême vanité de l’Anglais moderne qui fait de lui-même un Stylite momentané sur la pointe d’un Horn<ref>Robert d’Humières me dit qu’il y a ici une allusion aux montagnes de la Suisse, telles que le Matterhorn, etc. — (Note du Traducteur.)</ref> ou d’une Aiguille et sa confession occasionnelle du charme de la solitude dans les rochers, dont il modifie néanmoins l’âpreté en ayant son journal dans sa poche et à la prolongation de laquelle il échappe avec reconnaissance grâce à la plus prochaine table d’hôte, devrait nous rendre moins dédaigneux de l’orgueil, et plus compréhensifs de l’état d’âme dans lequel les anachorètes des montagnes d’Arabie et de Palestine se condamnaient à une vie de retraite et de souffrance sans autre réconfort que des visions surnaturelles ou l’espoir céleste. Que des formes pathologiques de l’état mental soient la conséquence nécessaire d’émotions excessives et toutes subjectives, quelles que soient d’ailleurs ces émotions, revient à l’esprit quand on lit les légendes du désert ; mais ni les médecins ni les moralistes |
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le répète et avec une énergie voulue. Aucun homme ne |
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possède d’équivalent pour apprécier, encore moins |
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pour juger d’une manière certaine, jusqu’à ce qu’il ait |
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eu le courage de l’essayer lui·même, les résultats d’une_ |
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vie de renoncement sincère; mais je ne crois pas |
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qu‘aucune personne raisonnable voulût ou osàt nier les |
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avantages à la fois de corps et d’esprit qu’elle a res- |
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sentis durant les périodes où elle aété accidentelle- |
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ment privée de luxe, ou exposée au danger. L’extrême |
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vanité de 1‘Anglais moderne qui fait de lui-mêmeun |
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Stylite momentané sur la pointe d’un Horn' ou d'une |
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Aiguille et sa confession occasionnelle du charme de |
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la solitude dans les rocher i, dont il modifie néanmoins |
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Pâpreté en ayant son jouînal dans sa poche et à la |
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prolongation de laquelle il échappe avec reconnaissance |
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grâce a la plus prochaine table d’hôte, devrait nous |
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rendre moins dédaigneux de Porgueil, et plus com- |
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préhensifs de l’état d’àme dans lequel les anachorétes ' |
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des montagnes d‘Arabie et de Palestine se condam— |
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naient aune vie de retraite et de souffrance sans autre ré- |
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oonfortque des visions surnaturelles ou l’espoir céleste. |
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Que des formes pathologiques de l‘état mental soient |
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la conséquence nécessaire d’émotions excessives et |
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toutes subjectives, quelles que soient d’ailleurs ces |
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émotions, revient à l’esprit quand on lit les légendes |
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du désert; mais ni les médecins ni les moralistes |
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ment ont fermé les yeux à la connexité inéluctable entre la |
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vertu monastique et la règle bénédictine du travail agricole. — |
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(Note de 1’Auteur à. le revision de 1885.) |
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1. Robert dllumlères me dit qu‘i\ y a ici une allusion lith |
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montagnes de la Suisse, telles que le Matterhorn, etc. -—· (Note du |
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Traducteur.) · . |
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