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LA CHANSON DU ROI DAGOBERT |
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Commencée au bon soleil de la campagne, la bataille |
Commencée au bon soleil de la campagne, la bataille |
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avait peu à peu fini sous la pluie oblique épaisse, et |
avait peu à peu fini sous la pluie oblique épaisse, et |
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rassemblement eut sonné, quand on eut piétiné sur |
rassemblement eut sonné, quand on eut piétiné sur |
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place immobile dans la terre au bord de la route le |
place immobile dans la terre au bord de la route le |
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temps indispensable, on se remit en route pour |
temps indispensable, on se remit en route pour la |
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grand halte sous la pluie, car il ne pleuvait pas moins |
grand halte sous la pluie, car il ne pleuvait pas moins |
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que dans |
que dans l’Aube fraternelle, et pour la grand halte |
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les troupes ne |
les troupes ne s’acheminèrent pas vers une aire plane, |
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sèche et bien aérée ; mais brusquement elles descendirent lourdement de la roule à droite par un chemin boueux, glissant, liquide, mouillé, de flaques, de terre, et d herbes glissantes, gluantes, piétinées de boue. Les premiers pouvaient marcher encore; mais les suivants glissaient, tombaient, descendaient, coulaient dans une basse prairie humide comme une mare, où tous les pieds ferrés et cloutés de tous les hommes barbotaient dans la vase et dans les herbes flasques souillées vareuses. |
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sèche et bien aérée ; mais brusquement elles descen- |
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dirent lourdement de la roule à droite par un chemin |
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boueux, glissant, liquide, mouillé, de ilaques, de terre, |
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et d herbes glissantes, gluantes, piétinées de boue. Les |
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premiers pouvaient marcher encore; mais les suivants |
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glissaient, tombaient, descendaient, coulaient dans une |
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basse prairie humide comme une mare, oîi tous les |
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pieds ferrés et cloutés de tous l^s hommes barbotaient |
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dans la vase et dans les herbes flasques souillées vareuses. |
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café. On mangea couché, vautré comme on pouvait sur |
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la courte berge luisante, glissante, herbeuse, vaseuse, |
la courte berge luisante, glissante, herbeuse, vaseuse, |
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du petit, tout petit ruisseau commun de Brie qui |
du petit, tout petit ruisseau commun de Brie qui passait au bord du pré, en contre bas de la route. On tortillait comme on pouvait son pain trempé, on mangeait depuis dix minutes des sardines et du saucisson, quand quelqu’un demanda : |
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sait au bord du pré, en contre bas de la route. On tor- |
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tillait comme on pouvait son pain trempé, on mangeait |
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depuis dix minutes des sardines et du saucisson, quand |
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quelqu'un demanda : |
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— Qu’est-ce que c’est que cette affaire-là qui coule? |
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— Je ne sais pas, dit un autre. |
— Je ne sais pas, dit un autre. |
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