« Poèmes et Poésies (Dierx)/La Vision d’Ève » : différence entre les versions
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Eve disait : « Répands, source, tes fraîches eaux !
Mon âme vibre en lui, mais en eux, ma chair même ! »
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==[[Page:Dierx - Œuvres complètes, Lemerre, I.djvu/16]]==
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Quand je les tiens tous deux groupés sur mes genoux,
Je sens dans ma poitrine un soleil qui rougeoie !
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==[[Page:Dierx - Œuvres complètes, Lemerre, I.djvu/17]]==
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« Vivant encore e nous qui revivons en eux,
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Eve, les yeux fixés sur Abel et Caïn,
Sentait l'infini bleu noyé dans ses prunelles.
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==[[Page:Dierx - Œuvres complètes, Lemerre, I.djvu/18]]==
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Toi, l'éternel soupir que nous poussons encor !
Ineffable calice où la douleur vient boire !
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==[[Page:Dierx - Œuvres complètes, Lemerre, I.djvu/19]]==
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O femme ! Qui sachant porter un ciel en toi,
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Le fer s'ouvrant sans cesse un chemin dans les corps,
Le sol toujours fumant sous une pourpre chaude ?
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==[[Page:Dierx - Œuvres complètes, Lemerre, I.djvu/20]]==
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Et les peuples Caïns sur les peuples Abels
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