« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Sculpture » : différence entre les versions

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par exemple, que celle de ce triple chapiteau du trumeau de la porte
centrale de cette église<span id="note33"></span>[[#footnote33|<sup>33</sup>]]; chapiteau destiné à soutenir deux piédroits et
un pilastre décorés de statues, figure 31 (voyez TRUMEAU[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 9, Trumeau |Trumeau ]]). Si l'on retrouve
dans le faire de cette sculpture, dans ces feuilles découpées, aiguës,
vivement retournées, l'emprunt de l'art romano-grec de la Syrie; si les
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quantité
de points intermédiaires où se rencontrent et se mêlent, à diverses
doses, plusieurs influences. Dans l'arLicle CLOCHER[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 3, Clocher|Clocher]], nous avons eu l'occasion
de signaler ces points de contact où plusieurs écoles se réunissent et
forment des composés qu'il est difficile de classer d'une manière absolue.
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serré, plat, en façon de gravure, de l'ornement byzantin. La colonnette est
entièrement sculptée dans ce style oriental. Nous en donnons un
fragment en B.
en B.
</div>
[[Image:Sculpture.porte.monastere.Saint.Ursin.Bourges.png|center]]
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tranquilles. La sculpture se combine avec la structure, aide à la
faire comprendre, semble contribuer à la solidité de l'œuvre. Nous
avons dit, dans l'article CHAPITEAU[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Chapiteau|Chapiteau]], comment les artistes
de l'école
laïque, à son origine, les composent de façon à leur donner
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appelé par une nécessité.
 
On peut recourir aux articles [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Bandeau|Bandeau]], [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Chapiteau|Chapiteau]],
On peut recourir aux articles BANDEAU, CHAPITEAU,
[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 3, Clef|Clef]], [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 4, Corbeau|Corbeau]],
CLEF, CORBEAU,
[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 4, Corniche|Corniche]], [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 4, Crochet|Crochet]], [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 4, Cul-de-lampe|Cul-de-lampe]],
CORNICHE, CROCHET, CUL-DE-LAMPE,
[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 5, Fleuron|Fleuron]], [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 6, Galerie|Galerie]], [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 6, Griffe|Griffe]], [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 9, Tapisserie |Tapisserie ]],
FLEURON, GALERIE, GRIFFE, TAPISSERIE,
TYMPAN[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 9, Tympan |Tympan ]], si l'on veut constater le judicieux emploi de la sculpture dans
les monuments de l'école laïque de 1170 à 1230. Il n'est pas de symptôme
plus évident de la stérilité d'idées de l'architecte que l'abondance irraisonnée
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de l'architecture se mêlent avec la sculpture. Nous trouvons des
exemples de ce mélange sur cette même façade de la cathédrale d'Amiens,
dans l'arcature de la galerie inférieure (voy. GALERIE[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 6, Galerie|Galerie]], fig. 12). Les sommiers
de cette arcature, qui eussent paru très-maigres, réduits à leur
tracé géométrique, sont renforcés par des ornements et des animaux qui
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lui donne une apparence de réalité. On croirait voir, dans ces bestiaires
de pierre, une création perdue, mais procédant avec la logique imposée
à toutes les productions naturelles (voy. ANIMAUX[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 1, Animaux|Animaux]]). Les sculpteurs du
XIII<sup>e</sup> siècle ont produit en ce genre des œuvres d'art d'une incontestable
valeur, et sans nous étendre trop sur ces ouvrages, nous donnerons ici,
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<i>Diatrib. in Euripid. fragm.</i>).
 
<span id="footnote2">[[#note2|2]] : Voyez ARCHITECTURE[[Dictionnaire MONASTIQUEraisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 1, Architecture monastique|Architecture Monastique]].
 
<span id="footnote3">[[#note3|3]] : Voyez l'ouvrage de M. le comte Melchior de Vogué et de M. Duthoit, sur les villes
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grecques recueillies par M. Paul Durand.
 
<span id="footnote6">[[#note6|6]] : Voyez PORTE[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 7, Porte |Porte ]], fig. 66, et le texte qui accompagne cette figure.
 
<span id="footnote7">[[#note7|7]] : Voyez dans les œuvres de Dioscoride de la bibliothèque impériale de Vienne, manuscrit
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contraste frappant avec ces peintures.
 
<span id="footnote8">[[#note8|8]] : Voyez HÔTEL[[Dictionnaire DEraisonné VILLEde l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 6, Hôtel-de-Ville|Hôtel-de-Ville]], fig. 1, 2 et 3.
 
<span id="footnote9">[[#note9|9]] : Cette tête, comme toutes les sculptures de cet édifice, était peinte. On voit encore
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occidentale) lequel date de 1140 environ.
 
<span id="footnote16">[[#note16|16]] : Voyez PORTE[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 7, Porte |Porte ]], fig. 68.
 
<span id="footnote17">[[#note17|17]] : Nous n'exagérons pas. Possédant des moulages de
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<span id="footnote23">[[#note23|23]] : Apocalypse de saint Jean, chap. VI, v. 8.
 
<span id="footnote24">[[#note24|24]] : Voyez MAISON[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 6, Maison|Maison]], figure 11.
 
<span id="footnote25">[[#note25|25]] : Voyez le <i>Recueil de photographies d'après les
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architecte. Paris, Morel, 1864.
 
<span id="footnote32">[[#note32|32]] : Voyez CHAPITEAU[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Chapiteau|Chapiteau]], fig. 18.
 
<span id="footnote33">[[#note33|33]] : Voyez PORTE[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 7, Porte |Porte ]], fig. 51.
 
<span id="footnote34">[[#note34|34]] : IV <i>Évang. lat. Sax.</i> Bib. Cotton. Nero D. IV, p.
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les études très-détaillées faites par lui sur cet intéressant monument.
 
<span id="footnote42">[[#note42|42]] : Voyez FLORE[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 5, Flore|Flore]].
 
<span id="footnote43">[[#note43|43]] : Voyez, à ce sujet, les deux excellents articles de notre ami si justement regretté,
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chœur.
 
<span id="footnote61">[[#note61|61]] : Voyez l'article TOMBEAU[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 9, Tombeau |Tombeau ]], dans lequel nous présentons quelques-uns de ces monuments.
 
<span id="footnote62">[[#note62|62]] : Voyez la <i>Monographie de Saint-Yved de Braisne</i>, par M. Stanislas Prioux.
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voit des haquets figurés dès le XIV<sup>e</sup> siècle.
 
<span id="footnote66>[[#note66|66]] : Voyez PIGNON[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 7, Pignon |Pignon ]], fig. 8 et 9.
 
<span id="footnote67">[[#note67|67]] : Ces statues mesurent 2<sup>m</sup>,15 (voy. PIGNON[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 7, Pignon |Pignon ]], fig. 9).
 
<span id="footnote68">[[#note68|68]] : Cette figure est placée à la droite du Christ.]
 
<span id="footnote69">[[#note69|69]] : Voyez SALLE[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 8, Salle |Salle ]], fig. 1 et 2.
 
<span id="footnote70">[[#note70|70]] : «Ci commence li force des trais de portraiture si con li
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<span id="footnote74">[[#note74|74]] : Voyez l'<i>Architecture domestique</i> de MM. Verdier et Cattois, t. II, p. 60.
 
<span id="footnote75">[[#note75|75]] : Voyez ARCHITECTURE[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 1, Architecture|Architecture]].