« Contes des fées (Aulnoy, version expurgée, 1868)/Le Prince lutin » : différence entre les versions

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:Les plus beaux jours de la vie
:S'écoulent sans agrément ;
 
:Si l'amour n'est de la partie,
S'écoulent sans agrément ;
:On les passe tristement :
 
:Aimez, aimez tendrement,
Si l'amour n'est de la partie,
:Tout ici vous y convie ;
 
:Faites le choix d'un amant,
On les passe tristement :
:L'amour même vous en prie.
 
Aimez, aimez tendrement,
 
Tout ici vous y convie ;
 
Faites le choix d'un amant,
 
L'amour même vous en prie.
 
 
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:Non je ne suis démon ni fée,
:Je suis un amant malheureux
:Qui n'ose paraître à vos yeux :
:Plaignez du moins ma destinée.
 
:LE PRINCE LUTIN.
Je suis un amant malheureux
 
Qui n'ose paraître à vos yeux :
 
Plaignez du moins ma destinée.
 
 
 
LE PRINCE LUTIN.
 
 
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:Que ce séjour est dangereux !
:Le plus indifférent y deviendrait sensible.
 
:En vain j'ai prétendu n'être plus amoureux,
Le plus indifférent y deviendrait sensible.
:J'en perds ici l'espoir : la chose est impossible !
 
:Pourquoi dit-on que ce palais
En vain j'ai prétendu n'être plus amoureux,
:Est le lieu des plaisirs tranquilles ?
 
:J'eny perds icima l'espoirliberté :sitôt laque chose est impossiblej'y !parais,
:Et, pour m'en garantir, mes soins sont inutiles,
 
:Je cède à mon ardent amour,
Pourquoi dit-on que ce palais
:Et voudrais être ici jusqu'à mon dernier jour.
 
Est le lieu des plaisirs tranquilles ?
 
J'y perds ma liberté sitôt que j'y parais,
 
Et, pour m'en garantir, mes soins sont inutiles,
 
Je cède à mon ardent amour,
 
Et voudrais être ici jusqu'à mon dernier jour.