« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Chaînage » : différence entre les versions

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Cependant, à la fin du XII<sup>e</sup> siècle déjà, on reconnut probablement le peu
de durée des chaînages en bois, car on tenta de les remplacer par des
chaînages en fer. <span id=Paris1>La grande corniche à damiers qui couronne le chœur de
la cathédrale de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes P#Paris|Paris]], et qui dut être posée vers 1195, se compose de
trois assises de pierre dure formant parpaing, dont les morceaux sont tous
réunis ensemble par deux rangs de crampons, ainsi que l'indique la fig. 5.
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[[Image:Chainage.choeur.cathedrale.Paris.png|center]]
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En construisant la Sainte-Chapelle de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes P#Paris|Paris]], Pierre de Montereau se
rapprocha davantage du système des chaînages modernes. Au niveau du
dessous des appuis des fenêtres de la chapelle haute, à la naissance des
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entre elles dans l'épaisseur des piles. Ce système de chaînage était certainement
moins dangereux que celui employé au sommet du chœur de la
cathédrale de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes P#Paris|Paris]]; cependant il eut encore, malgré la masse de plomb
dont il est enveloppé, l'inconvénient de faire casser un grand nombre de
pierres. Pour donner une idée de la puissance du gonflement du fer,