« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Balustrade » : différence entre les versions

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ogivale s’est développée.
 
<span id=Paris1>Dans l’Île de France, une des plus anciennes balustrades que nous
connaissions est celle qui couronne la galerie des Rois de la façade occidentale
de la cathédrale de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes P#Paris|Paris]]; elle appartient aux premières années du
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pied à leur partie inférieure, et de la légèreté à leur partie supérieure,
car on n’avait plus à craindre alors les déversements causés par la multiplicité
des lits horizontaux. <span id=Paris2>Les balustrades des grandes galeries de la
façade et du sommet des deux tours de la cathédrale de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes P#Paris|Paris]] sont taillées
conformément à ce principe (7); leur pied s’empatte vigoureusement et
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en nombre suffisant, car il en est de l’ornementation architectonique
comme des mélodies, qui, pour être comprises et produire tout leur effet,
doivent être répétées. <span id=Paris3>La balustrade supérieure de la nef et du chœur de Notre-Dame
de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes P#Paris|Paris]], exécutés vers 1230, est divisée par travées inégales de largeur,
et c’est conformément à ce principe qu’elle a été tracée (10). De
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être largement composées, afin de ne pas détruire l’aspect de grandeur que
doivent avoir les édifices; car en multipliant les détails sans mesure, on
rapetisse au lieu de grandir l’architecture. <span id=Paris4>Si parfois, au XIII<sup>e</sup> siècle, dans
quelques monuments exécutés avec un grand luxe, on s’était permis de
faire des balustrades très-riches par leur combinaison et leur sculpture,