« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Hourd » : différence entre les versions
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flanquement
plus étendu, une saillie très-favorable à la défense. Nous avons
expliqué, dans l'article
les moyens de construction et l'utilité des hourds; toutefois l'objet prend
une si grande importance dans l'art de la défense des places du XI<sup>e</sup>
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en usage, car il est question, dans les <i>Commentaires</i> de César, d'ouvrages
en bois qui sont de véritables hourds. Nous en avons donné un exemple
à l'article
du camp de César devant les Bellovaques, les galeries réunissant les tours
sont des hourds continus protégeant un parapet inférieur<span id="note1"></span>[[#footnote1|<sup>1</sup>]]. La nécessité
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plus de 1<sup>m</sup>,95 c. de saillie (une toise). Il n'est pas nécessaire de s'étendre
ici sur ces hourds simples, dont nous avons suffisamment indiqué la
construction dans l'article
au XIII<sup>e</sup> siècle, il est question de hourds doubles, notamment dans
l'<i>Histoire de la croisade contre les Albigeois</i><span id="note3"></span>[[#footnote3|<sup>3</sup>]].
</div>▼
[[Image:Illustration_fig3_6_135.png|center|500px]]
<div class=prose>▼
À Toulouse, assiégée par le comte Simon de Montfort, les habitants
augmentent sans cesse les défenses de la ville:
Ligne 155 :
Ailleurs, au siége de Beaucaire:
▲</div>
<center>
«Mas primier fassam mur ses *[?cans] e ses sablo<br>
Ab los cadafales dobles et ab ferm bescalo<span id="note5"></span>[[#footnote5|<sup>5</sup>]].»<br>
</center>
▲<div class=prose>
Nous avons dû chercher sur les monuments mêmes la trace de ces
hourds à deux étages. Or, à la cité de Carcassonne, des deux côtés de la
porte Narbonnaise, dont la construction remonte au règne de Philippe
le Hardi, nous avons pu reconnaître les dispositions d'un de ces ▼
échafauds doubles, indiquées par la construction de merlons très-puissants et taillés▼
▲Hardi, nous avons pu reconnaître les dispositions d'un de ces
▲doubles, indiquées par la construction de merlons très-puissants et taillés
d'une manière toute particulière. Ces merlons (4) sont appareillés
en fruit sur le chemin de ronde, ainsi que l'indique le profil A. Leur
0,30 c. de côté, régulièrement espacés. Sur le parement du chemin de
ronde du côté de la ville est une retraite continue B. Les hourds doubles
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le second mâchicoulis S en dehors du hourdage inférieur. La
dépense que nécessitaient des charpentes aussi considérables ne
permettait guère de les établir que dans des circonstances exceptionnelles,▼
▲guère de les établir que dans des circonstances exceptionnelles,
sur des points mal défendus par la nature, et c'était précisément le cas
des deux côtés de la porte Narbonnaise, particulièrement pour la courtine
du nord (voy.
tour du Trésau, ce système a été appliqué.
</div>
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en pierre destinées à la pose des hourds de bois. La combinaison de ces
hourds est très-apparente et fort ingénieuse au sommet du donjon de
Coucy (voy.
le plus grand de tous ceux que possède l'Europe, est à 40 mètres
au-dessus
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vides, à appliquer les procédés qu'employaient les charpentiers du
XIII<sup>e</sup> siècle, par la raison qu'on ne peut en employer d'autres. On se
rappelle (voy.
plate-forme du donjon de Coucy. Cette plate-forme se compose d'un
large chemin de ronde circulaire, pourtournant une voûte à douze pans
Ligne 405 ⟶ 400 :
charpente
pour les remplacer par des mâchicoulis avec mur de garde en
pierre (voy.
38, et l'article
militaires continuent à employer les hourds. On en voit encore un grand
nombre, qui datent des XIV<sup>e</sup>, XV<sup>e</sup> et XVI<sup>e</sup> siècles, en Suisse, en Allemagne;
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une coupe. Ces hourds se combinent avec la charpente du comble et
couronnent la tête des murs sur deux côtés du bâtiment faisant face aux
quais (voy.
en planches verticales à l'extérieur, et le tracé B le détail de la découpure
inférieure de ces planches en sapin d'une forte épaisseur, avec leurs
Ligne 446 ⟶ 441 :
termine le pont de Constance du côté de la ville. À Nuremberg, il existe
encore des hourds du XVI<sup>e</sup> siècle sur les remparts élevés par Albert Dürer
(voy.
et couronnent les parapets des courtines par-dessus la grosse artillerie.
</div>
Ligne 475 ⟶ 470 :
<span id="footnote4">[[#note4|4]] : Vers 6854 et suiv.
</div>
<center>
«Il y parut bien à l'œuvre et aux autres métiers;<br>
Ligne 485 ⟶ 480 :
...»<br>
</center>
<div class=prose>
<span id="footnote5">[[#note5|5]] : Vers 3988 et suiv.
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