« L’Étoile du sud/XII » : différence entre les versions

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– Et qui nous empêche de partir aujourd’hui… sur l’heure ? demanda Cyprien.
 
– Oh ! ce n’est pas moi, si le cœur vous en dit ! répliqua le Napolitain. Mais, pour mon compte, je ne vais pas m’embarquer sans biscuit ! Un bon wagon, avec une douzaine de bœufs de trait et deux chevaux de selle, c’est le moins qu’il soit nécessaire de se procurer pour une expédition comme celle que je pévoisprévois ! Et tout cela ne se trouve qu’à Potchefstrom ! »
 
Encore une fois, Annibal Pantalacci parlait-il sérieusement ? Avait-il simplement pour objet de rebuter ses rivaux ? L’affirmative eût été doûteusedouteuse. Ce qui ne l’était pas, c’est qu’il avait absolument raison. Sans de tels moyens de locomotion, sans ces ressources, il y aurait eu folie à tenter de s’enfoncer vers le nord du Griqualand !
 
Cependant, un équipage de bœufs, – Cyprien ne l’ignorait pas, – coûtait huit à dix mille francs, au bas mot, et, pour sa part, il n’en possédait pas quatre mille.
 
« Une idée ! dit tout à coup James Hilton, qui, en sa qualité d’« Africander » d’origine écossaise, avait un tour d’esprit fortement tourné vers l’économie, pourquoi ne pas nous associer tous quatre pour cette expédition ? Les chances de chacun n’en resteront pas moins égales, et les frais au moins partagespartagés !
 
– Cela me paraît juste, dit Friedel.